You can run but you can't hide

J'aurai pu faire plein de choses ce soir, comme aller à l'anniversaire de mon amie, me cuiter aux souffleurs dans le marais, pogoter aux chattes hurlantes de rennes, et pourtant je suis chez moi. 22h et je vais dormir avec la tête comme une montgolfière et des frissons partout. Et le souvenir du plus beau film que j'ai sans doute jamais vu, Eternal sunshine of the spotless mind qui m'a laissée sans voix. Putain ce qu'il était beau. Voilà c'est mon post inutile du samedi soir, et j'en ai oublié tout ce que je voulais écrire.

si le paradis existe sur terre, mon boulanger s'appelle Saint Pierre

J'ai tout fait à l'envers, brouillé les cartes pour retarder le moment de prendre mes responsabilités. Parce que malgré les obligations qu'on veut m'imposer je fais encore ce que je veux. Allez y foutez moi la pression j'ai l'habitude. Mais mon cerveau n'appartient qu'à moi, et mes pétages de cable intérieur aussi. Jfais des épisodes de tachycardie et d'autres gravement éthyliques, qui m'enflamment le coeur et me font tourner la tête. Et à coté je souris, je reste polie quand j'ai envie de leur dire fuck you, je dis que tout vas bien quand je rêve de plus me réveiller et puis je me tais, il parait que je me tais trop...

Mom, you forgot your pink pen!

A presque cinquante ans, ma mère s'est mise aux carnets, à faire des listes, se fixer des objectifs et à pratiquer l'introspection à haute dose. Strictement aucun rapport avec ce stylo (va savoir ce qu'écrit ma mère à l'encre rose), mais apparement je lui ai transmis le virus. Ca fait des années que j'ai le stylo qui me démange, et même si le clavier a tendance à le supplanter, je continue à noter tout et n'importe quoi dans mes carnets. J'en ai une tonne, un beau bleu, un vieux rose, un avec des chats cadeau de ma mère (elle a le même), un petit aux pages détachables spécial études, un bloc note blindé de poèmes, un vide à la couverture de papillons qui attend depuis deux ans parce que j'ose pas le commencer. Et puis des cahiers de brouillons aux histoires avortées. Un jour je les finirai, un jour...

de la lâcheté

Les ruptures lorsqu'elles ne sont pas consentantes c'est toujours une cata. Dans le meilleur des cas y a des yeux humides, des longs silences des "excuse moi", dans le pire on a droit aux cris, aux pleurs, aux portes qui claquent et éventuellement aux messages larmoyants sur répondeur. D'où l'avantage d'être lâche, et d'utiliser un intermédiaire, après tout on vit à l'ère 2.0 alors autant en profiter. Mails, lettres (ok c'est pas très 2.0 ça), portable, blogs tout y passe. Après on se fait traiter de salope parce qu'on est pas capable d'assumer, mais si l'être humain était un peu plus digne on aurait pas besoin d'en arriver là.

le marechal a fait un malaise en twistant!

Ma to-do liste de cette semaine:
_manger correctement (pas d'orgie de milka)
_bosser!
_ne pas passer toutes mes nuits devant des dvds
_appeller mes grands parents
_écrire (blogguer quoi)
_voir mes potes, mon ex et pas faire mon asociale samedi soir
_réviser mon code
_ne pas vider mon compte banquaire
Comme quoi c'est plus facile quand y a les parents derrière...

Pas le courage d'écrire, donc en ce moment je traine sur...

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Anger

Etre en colère fait il vraiment avancer? J'en sais rien. Mais en tout cas arrêter de se révolter signifie pour moi la mort. J'ai rarement crié haut et fort mes opinions, mais ça ne m'empêche pas d'en avoir. Et aujourd'hui badaboum, c'est tombé sur les pro-life. Vous savez, ces illuminés aux opinions religieuses souvent hautement revendiquées et au comportement parfois extrême ( le 31 mai 2009 pour citer le dernier, ils ont assassiné au Kansas le dr Tiller qui prodiguait dans sa clinique des avortements considérés comme illégaux car dépassant le délai légal). J'ai été éduquée (apart une de mes grands mères qui m'emmène à la messe) dans ce qu'on pourrait appeler de l'agnosticisme et de la liberté de croyance. Fais toi ton opinion ma fille, ça ne nous regarde pas, comme le sexe. Et sur ce point je les remercie.
Mais voilà l'étroitesse d'esprit, l'intolérance et la haine me rendent méchante, et je partage l'opinion de http://pink.reveries.info/ lorsqu'elle écrit( dans une fiction) "Techniquement, sur les fachos qui se mettaient à genoux pour faire des prières aux fœtus assassinés par les méchantes féministes, je pensais que le pire que pouvait faire une pierre était encore de reconnecter par miracle leur deux neurones." J'aurais pas dit mieux moi même.

Oh Wendy

Thanks for driving men crazy, and women much more
thanks for your words, which are like a punch in the face of the straight patriarchy
thanks for being so angry and so beautiful at the same time
thanks for giving us the will to be who we are, not who they want us to be
thanks for the vocabulary, the people, the practices I didn't know
thanks for the lipstick, the heels and the dress not like accessory but like weapon
thanks for the laugh, the smile, the tears and all the rest

Ducky and me

Cette aprem j'ai fait mon égoiste, j'ai pas dit bonjour aux gens, j'ai ralé après les touristes, et ostensiblement ignoré les recruteurs de Medecin sans Frontière, sans déc' y a pas marqué bonne poire sur ma tronche, manquerait plus que mon canard se mette lui aussi à exprimer ses griefs (cf http://lolitanieenblog.blogspot.com/2009/07/le-jour-ou-le-canard-fait-son-magret.html) et ça serai la fin des zharicots. Remarque ils ont eu de la chance les parisiens, j'aurai pu déclencher une alerte à la bombe chez Uniqlo (histoire d'avoir le magasin pour moi toute seule), bouffer les incompétents de bouygues telecom ou étrangler la vendeuse super pas sympa du monoprix avec ma paire de collants Dim...non sérieux des fois je me trouve super raisonnable.

audrey hepburn and me

Merde puisque c'est comme ça qu'ils aillent tous se faire foutre, jvais aller me coucher sous l'oeil approbateur (du moins j'espère) de miss hepburn. Le problème quand il y a trop de mots, c'est qu'arrive un moment où ils refusent de sortir. Mes oreilles bouchées me donnent l'impression d'être isolée du moins en partie du reste du monde. Et ça c'est plutôt cool, même si à ce moment précis je ressens plus l'illusion d'être une cocotte minute qui ne va pas tarder à exploser. Restons zen et voyons ce que ça donne...

journée d'enfer et nuit de rêve

J'aurais pu vous parler de ma journée de travail, exténuante à peine commencée et de mon client le moins aimable j'ai nommé monsieur je suis plus intelligent que toi parce que toi t'es à la caisse (et ouai désolé vieux, mon salaire il me paiera pas mon loyer mais mon shopping chez uniqlo) ou encore de ma soirée qui est passé de plutôt calme (martini fnac milka) à naze (se retrouver coincée au milieu d'une altercation à chatelet et se faire voler son portable) mais ça serait pas le plus intéressant. Le plus intéressant, c'est elle. Elle que j'ai croisé à plusieurs reprises hier parce qu'on travaille au même endroit, et qui me donne des poussées d'adrénaline à chaque sourire. Je vous parlerai pas de mon rêve (même si y avait rien de bien choquant) qui confirme juste mes présomptions, mais du fait que malgré ma journée de merde je me suis réveillée de bonne humeur ce matin, et qu'au final, plus avoir de portable pour un moment était pas si dramatique, parce que son numéro je l'ai pas et je l'aurai sans doute jamais...

Over the rainbow

Avec un titre pareil on pourrait s'attendre à parler de judy garland, des gays, ou de phénomène optique, mais qui dit arc en ciel dit nature aussi. C'est pour ça que je vais vous parler de timeforclimatejustice.org, une campagne médiatique organisée par l'ancien secrétaire général des Nations Unis Kofi Annan. Le but de cette campagne (qui réunie entre autre Milla Jovovich, Marion Cotillard, Midnight Oil, Duran Duran et beaucoup d'autres le temps d'une video) est d'attirer l'attention du grand publique sur les engagements de Kyoto qui prendront fin en 2013 et sur le sommet de Copenhague qui doit en décembre, permettre à près de deux cents pays de se mettre d'accord sur de nouvelles mesures concernant le réchauffement climatique. A cette occasion, le groupe Midnight Oil a réecrit les paroles de "Beds are burning" pour en faire une véritable pétition musicale. A télécharger gratuitement, à écouter et à faire circuler, parce que le temps passe...

Run this town

J'étais partie pour à nouveau raler, comme ça m'arrive souvent, mais je dois l'avouer, me faire tirer du lit pour aller à la piscine à sept heures m'a finalement apaisée (enfin la piscine pas le stress parental). Ok j'aurai pas craché sur deux heures supplémentaires de sommeil mais si je m'étais levée plus tard je n'aurais peut être pas:
_relus d'un bout à l'autre les deux blogs d'Emilie Jouvet
_découvert la comédie musicale In the heights
_appris que les maillots de bain supportent mal l'eau de mer(le mien a carrément eu droit à une thalasso)
_compris l'urgence de me racheter des jeans
Et maintenant jvais filer avant d'être en retard à mon premier td de grec...

They left Oklahoma, hit Texas, and then died of despair...

Bon j'aurais bien aimé blogguer en regardant ce qui promettait d'être un épisode de Bones assez drôle (les deux se retrouvent à enquêter dans un cirque^^) mais il se trouve que j'ai des versions grecques et latines à préparer, amis lettres classiques vous me comprenez. Et puis en plus suis malade ça doit être l'effet Sorbonne ou automne, à moins que les deux se cumulent. Alors ouai la rentrée c'est pourri, sauf quand y a blandine qui me kidnappe (a moins que ce ne soit l'inverse) pour un déjeuner américain rue des écoles, suivi d'un délire étrange sur les épis de mais et les marrons, ou que je dois rejouer la psy pour mon ex qui vient de se faire réenvoyer en hp. Serais je un aimant à boulet ou juste trop compatissante?

comme le saturday night live mais en moins fun

Dimanche soir, il fait froid, mais ça peut tout aussi bien être le manque de sommeil vu que j'ai dormi quatre heures d'hier à aujourd'hui, dansé presque cinq heures d'affilée, et marché sans doute autant. J'ai jamais aimé les dimanches, sauf quand je savais que françois allait me faire entrer dans une soirée gay et que je verrai le lundi arriver alors que je serai sur la piste de dance. Mais sinon nan j'ai jamais aimé ça, trop de stress, d'hésitation (je suis tombé récemment sur un post de blog qui disait sundays are heterosexual, le mec a tout compris) bref ça craint. Perso les dimanches soir m'angoissent de plus en plus même quand je ne fais rien de mon week end. C'est pas ma faute si j'ai des tendances à la phobie sociale...

le syndrome du lapin blanc

Je cours, tous les jours, seule ou avec du monde autour. Je cours pour avoir le bus qui me permettra de pas être à la bourre au boulot ou à la fac mais pas non plus d'y poireauter trois plombes. Je cours après la fac pour rentrer libérer la baby sitter de mon frère, je cours après le boulot le samedi soir pour me changer et sortir retrouver mes potes. Je cours d'un bout de paris à l'autre, je cours de l'endroit où je suis à l'endroit où je devrais être, pour continuer ma vie. Même dans mes rêves je suis souvent pressée, à minuit pour attraper le dernier métro, ou à sept heures pour rentrer chez moi, je cours toujours . Et qu'on vienne pas me dire que je devrais prendre mon temps, j'ai autre chose à faire que de passer ma vie dans le métro. D'abord je préfère le bus.

Administration made me sick

Tout le monde dit que je suis plutôt patiente comme fille, mais là y a des limites. Je suis vener comme dirait mon père (et ouai il s'est mis au verlan) quand je vois la lenteur de l'administration française. Sérieusement des formalités aussi simples que choisir sa langue vivante à la fac où faire transiter un extrait d'acte de naissance de la mairie au commissariat de police pourraient pas être possible par le net? Bah faut croire qu'à paris les fonctionnaires vivent encore comme des dinausores. Ca c'était la première info, mais c'est vrai qu'en ce moment je me lève en colère, je passe mes journées à fulminer et ça va pas en s'arrangeant. Alors je l'écoute elle, parce qu'elle me fait du bien et que si on avait plus de gens comme elle le monde serait peut être meilleur, vous me direz je devrais m'y mettre moi aussi...