vendredi 24 décembre 2010

Il faut faire attention avec ce genre d'animal

Bon pour commencer, attention, titre à double sens (la première à trouver gagne un martini ;) mais comme on est le 24 décembre et que je suis déjà en retard, je vais pas tout vous expliquer. Moi, je suis un peu comme A (oui vous savez, une des lamas) les surprises, ça me rend dingue, c'est un peu pour ça que j'ai harcelé PP et Chlo pour connaitre les miens, enfin passons. Pour ce Noël je suis tranquille, tout le monde m'a demandé de choisir ce que je voulais, sauf que ma mère a gaffé et que j'ai quand même une surprise, là aussi passons, pour le moment j'en sais pas plus. Moi les cadeaux je les ai eus tout au long de l'année, parce que j'ai beau râler, j'ai vraiment aimé 2010, on se demande bien pourquoi tiens...Bon et puis comme A a déjà tout dit (non je vous remets pas le lien bande de feignasses) je vais pas épiloguer. Par contre je laisse à 2011 une petite liste de souhaits:
_ retourner à Montpellier (prévu)
_ voir A enfin! (prévu)
_ voir K's Choice (prévu)
_ aller à New York (non c'est pas une obsession, pas comme toi Chloé)
_ aller à Barcelone (moi envie de partir? Je sais pas ce qui vous fait penser ça)
_ que Saez sorte un album, fasse une tournée, je sais pas moi.
_ J'en ai bien un dernier, mais je sais pas trop comment le formuler et puis ça risquerait de me porter la poisse alors chut!

vendredi 10 décembre 2010

Home is where the heart is

J'ai toujours du mal à dire "viens chez moi" quand je propose à quelqu'un de venir dans cet appart. Non seulement ça n'arrive pas souvent (j'ai déjà du mal à être ici, alors les autres n'en parlons pas) mais en plus je considère pas vraiment mes 25 m² comme mon chez moi. Même s'il est peuplé de gens passablement chiants, mon chez moi est à Paris, pas dans une province hostile (entendez froide) avec une coccinelle en bois et un canard qui ouvre le bec et les ailes quand on le remonte (oui Chloé, il a déménagé avec moi ;). En plus ici, j'ai plus envie d'écrire, ou plutôt j'écris pas ce qu'il faudrait, je collectionne les "Nouveau document texte" mais j'ai pas envie de poster ici. Parce que j'ai rien à dire et parce que ce que j'écris regarde que mon inconscient et moi même. Quand j'me dis que l'épouvantail avait raison, paf j'ouvre office (non je fais pas des chocapics, bande de gamins attardés). J'écris pas vraiment comme il faudrait, dans ma tête en allant à la fac, dans le train, en cours, quand j'ai de la batterie ou que le prof me regarde pas. Mon cerveau écrit mieux sans moi.
Voyez, j'ai rien à dire, par contre j'ai cette foutue chanson dans la tête...

vendredi 26 novembre 2010

Anyone else but you

Tout va trop bien depuis quelques temps, je commence à me demander avec quelle catastrophe 2010 va s'achever. Un peu comme dans ce film débile où la soirée se finit en fusillade. J'suis pas pessimiste, juste réaliste, on finit toujours par se prendre un coup de karma dans la gueule. C'est tellement facile de vivre dans sa bulle en ne laissant que les évènements positifs nous affecter. Mais un jour la bulle explose et on se retrouve face à ses responsabilités. Là aussi le plus facile serait de fuir, mais on nous a appris que c'est mal, que ça blesse les gens et puis surtout que c'est lâche. De toute façon, on peut pas passer sa vie à fuir, l'être humain est grégaire, c'est un de mes premiers cours de géographie et fuir, c'est être seul. Parlons-en de la solitude, ou plutôt non, parce que ça fait deux semaines que j'ai pas écouté Saez et que j'voudrais garder ma bulle encore un peu...please.

vendredi 5 novembre 2010

take a deep breath and hold it

Tous les matins en me réveillant j'me demande ce que je fais ici, à quoi ça va me servir ces pages de dates et de collations et la tentation de me recoucher est grande. J'me serais écoutée, cette année aurait probablement été bien différente, mais il parait qu'il faut être sérieuse, encore un peu. C'est pourtant pas l'envie de me barrer de l'autre coté de la terre qui me manque. J'aurais bien proposé à Aymeric, sauf qu'il aime pas l'anglais (enfin c'est l'anglais qui l'aime pas il parait). J'aurais bien proposé à B mais elle est trop attachée à sa vie parisienne. De toute façon faut être réaliste, on a vu le résultat avec Cass et W, et j'peux vraiment pas souhaiter ça à PP. Alors en attendant j'use et j'abuse de mon cher forfait. Parce que tous les matins en me réveillant, j'me dis que c'est encore un jour loin d'elle.

samedi 30 octobre 2010

I know you sleep

J'ai plus tellement envie, d'écrire parce que j'arrive plus à trouver mes mots, de parler parce que j'ai plus grand chose à dire, de faire semblant parce que j'y arrive plus. A la place j'vais respirer un coup et retourner retrouver mes livres en latin sur l'étagère de la bibliothèque, mon fichier excel et mon appartement silencieux. Et puis peut être que ma copine l'insomnie viendra m'accompagner quand je regarderai les étoiles depuis mon lit, peut être que je finirai par craquer à force de voir les deux tiers de ma promo allumer leurs clopes à la pause, peut être aussi que je repartirai bientôt pour plus loin que l'Est. Parce que rester voudrait dire me battre, and i'm fuckin tired.

lundi 18 octobre 2010

She inspires me

Je laissais la vie glisser sur moi, j'avais pas vraiment envie et pas vraiment de motif non plus. Je me disais que peu importe le choix, comme j'allais vers l'inconnu, je ne pouvais pas vraiment faire d'erreurs. J'avais déjà envie de râler mais je savais pas trop sur quoi. Et puis surtout je laissais les autres me guider, peut être parce que malgré les apparences j'avais trop besoin d'eux. Bad idea. Et puis un jour je suis tombée sur le cas pathologique ,mon ex . Soit je me laissais entraîner, soit je me prenais en main. A partir de là j'ai arrêté, fini l'apathie. Et puis alors que je me demandais si ça fonctionnerait, Silk est arrivée un soir et en me parlant d'une écrivain elle a tout changé. J'ai débarqué pour la première fois dans une communauté, et ça me plaisait. Du coup j'y suis restée. J'y ai croisé des gens que j'aime, j'y ai appris des choses et putain j'y suis bien. Après tout c'est pas comme si je traînais tous les soirs dans le Marais. Du coup maintenant, au lieu de regarder en l'air, je vérifie quand je traverse la rue.

dimanche 10 octobre 2010

Quitte à avoir le coeur brisé, autant le coucher sur le papier

Le bonheur ça sert pas à grand chose pour l'art. A moins de verser dans le flower power sous ecsta ou d'aimer peindre des couchers de soleil en bord de plage, on a souvent plus d'inspiration dans la douleur, les psy appellent ça la catharsis, mais au fond tout ce qui importe c'est de réussir à montrer aux autres l"émotion précise qu'on essaie d'évacuer. Quitte à ce que eux aussi aient le moral au 36eme dessous en refermant le livre/éteignant le lecteur DVD/la chaîne hi fi/rayez la mention inutile. L'art n'a de toute façon jamais servi à être agréable, sinon beaucoup moins d'artistes seraient morts de faim. Les gens créent parce que leur vécu est trop lourd ou qu'ils ont trop d'imagination. Ou alors qu'ils s'ennuient. Dans tous les cas c'est mieux que de croire au prince charmant...

vendredi 1 octobre 2010

the two sides of the bed

J'allais profiter de ce qu'elle dorme à dix centimètres de moi pour vous parler insomnies et rêves bizarres, mais elle s'est réveillée et ça m'a coupée dans mon élan. Au final c'est pas plus mal parce que niveau insomnies je suis loin d'être championne, c'est juste qu'en ce moment mon cerveau s'est remis en marche. Et après avoir vu une blogueuse lâcher son chez elle virtuel de façon à se garder un peu d'anonymat, je me posais la question de la place de l'écrit (et pas seulement sur le net) dans un couple. J'ai toujours beaucoup plus écrit que parlé, ce qui m'a valu de passer pour une trouillarde (encore aujourd'hui 'fin bref...) et de mettre une certaine distance entre ce que j'écris et ce que je dis. J'ai parfois cette impression bizarre que les deux ne cohabitent pas vraiment parce qu'il y a des sujets dont je ne peux tout simplement pas parler, pour des tas de raisons différentes (la trouille étant évidemment la première...). Du coup alors qu'au début je ne me censurais pas vraiment, je pense qu'inconsciemment je m'accorde moins de liberté, d'une parce que je sais qu'elle va me lire et de deux parce que les gens qu'on connait toutes les deux (oui, il arrive que nos portables reçoivent en même temps le même sms, mais on s'en fout et en plus cette parenthèse va encore foutre la merde) ne vont pas rattacher ce que je dis à moi seule, mais aussi à elle. Alors je me demande si je vais continuer, ou pas...Et puis faudrait quand même que j'arrête de faire des rêves à la con, les nuits de cinq heures, ça va pas le faire...

mercredi 22 septembre 2010

Like a star, you're shining

Je me lève et j'ai même pas besoin de pilules pour dormir, les cours me lobotomisent suffisamment comme ça. En plus, il fait peut être beau, mais SMLP il fait froid dans l'est, surtout quand on commence à 8h. Heureusement que ma copine Mysa est là. Comme prévu l'UFC, c'est le bordel et mon responsable de licence est trop surbooké pour s'occuper des huit élèves de la promo. Du coup depuis dix jours j'ingurgite des pâtes et des notions plus ou moins obscures sur le livre et la Renaissance. J'attends de rentrer à Paris, parce qu'ils me manquent un peu beaucoup. Et elle, elle me manque encore plus, même si ça fait que deux jours que je l'ai laissée à un arrêt de bus. En attendant, je vais remettre un pull...

dimanche 12 septembre 2010

In every waking moment

Une salle et un horaire, c'est tout ce que je sais de ma rentrée de demain. Je commence à être habituée aux facéties universitaires, mais elles vont finir par bousiller le reste de motivation que je gardais dans un coin pour les jours comme aujourd'hui. Ce matin j'étais dans ses bras, ce soir je serai à plus de 300 km, en tête à tête avec mon lit. Je vais pas me plaindre, c'est pas comme si je changeais de continent, mais j'ai le blues de pré-rentrée faut croire. Et comme j'aurai internet de manière très aléatoire à partir de 17h, je vais aller me venger sur les bouquins et les granolas...Have fun les gens.

dimanche 5 septembre 2010

Dis, où tout ça nous mène?

Longtemps j'ai cru que seuls mes semblables étaient vraiment dans la merde. Parce que nous ne sommes pas et ne seront jamais les Quatre filles du Docteur March, ni les héros de Rio Grande. Aujourd'hui je sais que cette merde nous concerne tous y compris les Quatre filles du Docteur March et les héros de Rio Grande.
Beatriz Preciado
*

mercredi 1 septembre 2010

Intégristes et gogo dancers

Y a des nouvelles qu'il faut pas me faire lire le matin, sinon vous êtes assurés de me voir râler pour un moment. Après Kadhafi hier, c'est ça qui m'a rendue malade ce matin. Visiblement, ni l'école, ni la famille, n'a jugé bon de leur enseigner le concept de liberté individuelle. Ce n'est pas forcément une question d'islamisation, puisque Julie n'est pas musulmane. Mais l'idée que ses petits frères lui dictent sa façon de faire, faut pas déconner. Elle aura l'air maligne quand ils lui diront avec qui se marier. "Cette trace de la religion dans la culture banlieue"? Désolée mais j'ai vécu à 20 minutes de Vitry, toujours dans le Val de Marne et la religion ne nous empêchait pas de faire quoi que ce soit. Les filles sortaient avec les mecs, les homos que j'ai connu n'ont jamais eu de problème à l'école et si un mec tapait une nana, elle avait qu'à riposter. Privilégiée? Peut être. Cas exceptionnel? Sûrement pas. L'égalité homme/femme ça se construit pas seulement au Parlement, mais dans la vie. Comme si le machisme était pas déjà suffisamment ambiant, il faut en plus que les filles s'y mettent...

jeudi 26 août 2010

Et on ira en Amérique, dans la cale d'un bateau...dis?

J'aime pas la réalité, du coup je passe mon temps à rêver, j'ai toujours beaucoup rêvé et en ce moment ça atteint des sommets. Cet été exceptionnellement je bosse pas, du coup je m'emmerde *et là j'entends hurler toutes celles qui rêvent d'une semaine au soleil*. Je passe mes journées le nez dans des bouquins et mes nuits à regarder le plafond en faisant une overdose de musique déprimante. J'fais des projets qui vont sûrement pas se réaliser, parce que j'aurai probablement pas le courage d'aller au bout. Faudrait que je me trouve assez rapidement une occupation autre qu'imaginer des histoires, je crois que l'inertie me réussie pas, je finis par devenir méchante (si c'est pas déjà le cas). j'voudrais être en septembre, pour qu'elle revienne, que W aussi se radine, et plus vite que ça, et puis B aussi tant qu'on y est. J'ai pas spécialement envie de changer de ville et de vie, en tout cas, pas pour m'enterrer en Franche Comté, mais j'vois pas trop quoi faire d'autre. Vous me voyez passer un an face au musée de la moutarde à Dijon? Avec ma veine, j'y aurais croisé un de mes anciens camarades de débauche. Qu'on me foute la paix (et des identifiants free wifi si c'est pas trop demander) et je promets d'être sage...ou pas.
Je vous laisse, y a ma tension qui recommence à jouer les yoyo...

samedi 14 août 2010

Mais la lune chante les Beatles, les étoiles sont heureuses

Parfois y a des choses qu'il faut pas me dire, parce que sinon c'est l'arrêt cardiaque assuré. Je préfère garder un tout petit peu de doute et ne pas passer mes nuits à réfléchir aux textos qu'on m'envoie. Mon portable me fait la gueule et affiche une boite de réception pleine à 97% tous les deux jours parce que je veux pas effacer ce qu'elle m'écrit à 1h du matin, ni à un autre moment d'ailleurs. Le problème des vacances c'est que j'ai quasiment rien d'autre à penser qu'à ce qui me rattache à elle. J'me dis que l'an prochain je serai à plus de 300 km de distance et qu'avec le boulot en licence pro, j'aurai plus le temps pour me prendre la tête avec ça. Mais pour le moment j'arrive juste à m'abrutir de séries débiles même pas en VO. J'avais pas pensé qu'elle me manquerait autant...

lundi 9 août 2010

Quand tous les gens sans poésie se meurent

Le soleil m'a tapée sur le système pendant deux semaines et j'ai sans doute perdu quelques neurones dans l'aventure en cumulant avec les mojitos à répétition. J'y ai gagné en revanche de longues heures d'ennui en Provence et des coups de soleil made in Toulouse, de quoi donner envie de retrouver Paris, ma B qui est sur le retour et PP autant droguée à la menthe que moi. J'ai appris à mon coeur à ralentir un peu, pour que ce con ne me claque pas entre les doigts pendant l'hiver et à mon cerveau à se taire, pour me concentrer sur le boulot. Autant dire que l'une et l'autre des leçons ont été plutôt inefficaces puisque couplées avec du Saez à haute dose. Il parait que je devrais arrêter de l'écouter, mais comme la tournée reprend parait-il en octobre, ça vaut pas le coup. Alors tant qu'à tomber dans le traumatisme musical et littéraire (parce qu'il faut pas rêver, j'me suis encore ruinée) autant que ce soit pendant les vacances, avec un peu de chance je pourrais m'en remettre...

mercredi 21 juillet 2010

Are we out of sight?

J'ai l'impression de manquer de souffle, comme si quelqu'un m'avait mis un coup de poing dans la poitrine. En plus l'absence d'inspiration de ces jours ci est hallucinante, l'inertie a repris ses droits sur moi. Alors une autre série de citations...
On ne naît pas tous fragiles, dans la plupart des cas la vie se charge bien assez de nous torpiller.
Le vaincu est toujours celui qui agonise, peu importe le camp auquel il appartient.
C'est très joli, la vie. Mais cela a un inconvénient, c'est qu'il faut la vivre.
L'amour c'est comme une cigarette.
L'écriture et l'amour procèdent de la même tension, de la même joie, de la même perdition.

dimanche 18 juillet 2010

Abîmés mais tranquilles

Je me traine de TGV en métro et de bus en RER depuis le début des vacances, je sais pas si j'ai hâte d'être en septembre ou si ça m'angoisse. En attendant, je m'applique à me retourner le cerveau en toute sobriété ce qui n'est pas forcément la meilleure solution (mon alcoolique préférée se trouvant au Liban). A la place j'ingurgite du Saez à haute dose pour changer. J'ai même plus envie d'écrire, en tout cas pas ce soir alors à défaut de m'être noyée dans l'Atlantique, je vais m'enfouir sous ma couette...

lundi 5 juillet 2010

La nuit finit toujours par s'échapper

J'devrais arrêter de me prendre la tête, maintenant que l'année prochaine est tracée. Mais ça me laisse juste plus de temps pour penser au reste et passer la journée avec Alice qui résonne dans ma chambre, sans pouvoir sortir. Alors je passe le temps à naviguer entre le canapé et mon lit, d'un écran à l'autre, pour empêcher mon cerveau de prendre trop de place. J'aimais pas le mois de juin, parce qu'il a foutu la merde dans nos vies et maintenant je vais passer juillet à réparer les dégâts. J'ai jamais eu beaucoup de confiance en moi et maintenant ça approche le niveau zéro. La trouille qui m'a pas quittée depuis mars refait surface et me rappelle que même si tout va bien faut pas se réjouir trop vite. Que ça serait plus simple de procéder direct à l'ablation du coeur au lieu de continuer à se poser des questions. Parce que me planter, à la limite je m'en balance, mais je veux pas qu'on soit deux à tomber. Je m'en fous d'asphyxier, tant qu'elle se noie pas avec moi. Mais j'me vois pas lui dire que je l'aime trop pour prendre le risque de lui faire du mal et ensuite me barrer. J'préférerais encore mentir et qu'elle me haïsse. J'me dis que je suis trop lucide, que je devrais nous faire un peu confiance au lieu de voir l'avenir tout en noir, mais je me connais trop pour ça. J'me dis que je suis pathétique à réagir comme ça, que W. au moins a une raison de se morfondre. Alors je vais continuer à regarder le plafond, en attendant qu'elle rentre. Je peux rien faire de plus de toute façon...

mardi 29 juin 2010

Paris toute nue sous les étoiles...

Si aucun élément perturbateur ne s'invite encore dans ma vie, dans un peu plus de deux mois je serais loin de Paris. J'ai beau ne pas payer le train (oui la vie est injuste) je me demande à quoi va ressembler ma vie, seule, en province. Parce que j'ai envie de dire que ça fait quand même beaucoup en une seule fois. Paris, je la connais depuis que je suis née et mes plus beaux souvenirs lui sont rattachés, de même que mes pires conneries. Je l'ai vue à toute heure du jour et de la nuit et elle est toujours aussi belle. J'ai trainé mes converses sur ses trottoirs et même souvent sur la chaussée (avec B derrière qui hurle que je suis malade, mais elle a l'habitude) hiver comme été, parfois sans but, mais toujours avec le même bonheur . Autant je déteste le RER, autant j'aime le métro, surtout quand il surplombe la Seine. Paris, c'est un peu ma meilleure amie et mon amoureuse en même temps, elle a pas un caractère facile, elle est un peu mystérieuse, mais quand on la tient, c'est pour de bon. Le temps d'enfiler mes ballerines et je file rive droite!
J'voulais vous raconter mon week end, mais excepté l'étroitesse d'esprit qui caractérise certaines personnes de mon entourage, j'ai passé mon temps à bouffer, nihil novi sub sole...

mercredi 23 juin 2010

et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne...

J'avais le poème d'Hugo demain dès l'aube en tête mais ma pote W avait déjà nommé un de ses articles comme ça, alors ce soir c'est Apollinaire. Le père Victor c'était parce que demain je m'exile pour cinq jours au pays des cigales et des grenouilles (comprenez la provence). 30 personnes dans la même baraque dont le seul objectif est de bouffer et de picoler, en d'autres temps j'aurais dit okay, mais là ça me donne juste envie d'aller me noyer dans la piscine (sauf que la noyade c'est vraiment pas un truc qui me branche question suicide, 'fin bref). En attendant y a son odeur sur mon oreiller et ma valise est toujours pas finie. Mais c'est pas grave. Pas grave si jusqu'à lundi je tourne comme un lion en cage, pas grave si je manque A, Cass', la gay pride et Solidays, pas grave si je passe mon week end à mentir aux amis de mes parents à propos de ma vie. C'est pas grave parce que tout le monde sera heureux et que c'est un peu mon but principal en ce moment, les rendre heureux. Sinon j'aurais pas dit à ma mère que je venais dans le sud pour son anniversaire alors que j'ai plus intéressant à Paris, j'aurais pas accepté la proposition de PP (même si j'ai pas eu trop à me forcer) de partir avec elle cet été malgré mon envie d'anachorétisme (comment ça vous savez pas ce que c'est? XD) et je me lèverais pas tous les matins. Pour le moment je suis une gentille fille, profitez en...
Putain il est 23h et j'ai envie d'un Subway...

dimanche 20 juin 2010

j'fais des roulades entre les dunes...

Y avait pas de dunes là où j'ai trempé mes pieds aujourd'hui, par contre y avait un vent comme on en trouve qu'en bord de mer. Mes cheveux sentent le sel et le week end est fini. Deux jours entre parenthèse à marcher, manger et boire aussi un peu (ma réputation d'alcoolique s'étend désormais jusque chez Cass'...). J'avais pas vraiment envie de retrouver Paris pour le coup. Plus d'exams, pas encore de baby sitting, un avenir qui se dessine en pointillé et encore des questions. Il reste dix jours mais j'suis pas sûr d'aimer juillet beaucoup plus que juin...

dimanche 13 juin 2010

let it all just fade away

Je devrais être en train de réviser mon oral de demain, mais mes neurones sont encore une fois imperméables à Cicéron. J'attends d'être en vacances pour passer une journée entière à fixer le plafond et une nuit à écouter Saez et Archive après avoir trop bu. Oups, fail, l'alcool c'est déjà fait, et c'était même pas encore la nuit. Pour l'euphorie on repassera mais c'était pas forcément le but (je crois qu'une seule était vaguement joyeuse mais c'est inné chez elle). On s'est juste un peu noyées dans nos verres respectifs et d'ailleurs j'y retournerais bien, mais parait que j'dois attendre jeudi soir. J'veux que juin finisse, décider ce que je fais cet été et où je vais en septembre. Peut être que comme ça j'aurais envie d'avancer, ou pas. Ou alors j'vais juste prendre un billet de train pour me perdre au milieu de la campagne, sans internet ni bars jusqu'à la rentrée...

lundi 7 juin 2010

Game on

J'aimerais bien te dire que pour une fois je ferai pas de conneries, que je me comporterai en fille responsable et tout ça, mais la véritée c'est que c'est plus fort que moi, il y a fatalement un moment où je vais m'ennuyer. Je vais m'ennuyer et quand ça arrivera, Waterloo ressemblera à une histoire de vol de goûter entre maternelles. Parce que je me dirais que j'ai négligé mes potes, et peut être qu'alors je préférerais retourner passer mes samedi soirs en boite, plutôt que de regarder les vieux Tarantino avec toi. Peut être que juste pour m'amuser après trois tequilas, j'irais allumer le premier mec que je croise, parce que les filles, j'ai jamais su. Peut être que je quitterais Paris et que ça me fera plaisir, ou alors peut être que ça me brisera le coeur. Peut être aussi que je devrais me faire enlever les glandes lacrymales parce que ça en devient ridicule. Peut être que je devrais arrêter de réfléchir à tout ça et laisser les choses se faire, au lieu de toujours prévoir le pire.

vendredi 4 juin 2010

I think i'm drowning

J'ai l'impression d'asphyxier, même au milieu du jardin des Plantes et en ce moment j'échangerais volontier ma place avec un des kangourous, histoire de souffler un peu. J'me téléporterais bien en Suisse aussi pour me shooter à coup de Saez en live. Faut dire que j'arrive pas à changer de bande-son malgré toute ma bonne volonté et que cette semaine fallait que j'ai du courage pour deux. Au final c'est elle qui en a eu le plus, parce que malgré ses 15 partiels, son manque d'appétit et de sommeil, elle trouvait le moyen de me psychanalyser. Remarque c'est un peu ce qu'elle fait depuis que je la connais, alors que l'inverse est beaucoup plus rare. Et putain parfois j'aimerais bien savoir ce qu'il y a dans sa tête à elle même si ça me confirme dans l'idée que j'suis pas tout à fait normale.
Et en parlant d'anormalité, parfois il faudrait pas lire les blogs des gens que vous connaissez pas, parce que vos vies ont beau être totalement différentes, il arrive toujours un moment où les mots trouvent un echo chez vous. C'est un peu ce qui s'est passé lundi grâce à cette charmante personne qui, en une phrase, a réussi à me faire remettre en question les deux derniers mois. Ca m'empêche pas d'être niaise, mais j'ai l'impression de perdre le peu qui me restait de confiance en moi. Du coup j'me suis remise à noircir des pages, ailleurs que sur la toile, vu que j'ai pas forcément envie que tout le monde puisse y avoir accès et qu'elles regardent que leurs destinataires. Mais ça suffit pour aujourd'hui, j'ai des partiels la semaine prochaine, et je vais sûrement finir bourrée demain soir.C'est pas grave, le soleil brille et pour le moment y a encore de l'espoir.

lundi 31 mai 2010

Ils m'disent tous que toi t'es partie dans les bras d'un apocalypse

Mon cerveau en ce moment a décidé de prendre le pas sur tout le reste. Mais ce con au lieu de se concentrer sur Cicéron et Beckett pense à tout autre chose, et pas que les souvenirs agréables. Et comme j'recommence à devenir copine avec les insomnies je l'entends presque me sussurer à l'oreille son avis sur la question. Dans ces moments là, pas d'autre choix que de monter le volume du mp3 au maximum, pour plus entendre ce qu'il pense de tout ça. Parce qu'au fond, même si les trois quarts du temps je me foutrais des baffes de penser ça, d'un coté ça me déplait pas tant que ça. Mais je sais que de l'autre ça me briserait juste le coeur et ptet aussi le sien par la même occasion, alors je crois que j'vais fermer ma gueule...

samedi 29 mai 2010

Life is too important to be taken seriously

C'est pitoyable, ou plutôt je suis pitoyable, la preuve, j'arrive même plus à écrire. Je passe mes journées avec les doigts qui me brûlent et le soir je trouve pas les mots. Ca sonne tellement mieux quand ça reste dans ma tête, que j'ai presque envie d'y laisser tout ce qui me fout le coeur en vrac. Mes neurones ressemblent à une pieuvre parkinsonienne qui se serait emmêlée les tentacules et soufflerait son encre sur mes obscures pensées. Déjà au cours de danse j'étais pas douée pour le grand écart mais là, j'ai plus l'habitude de passer du sourire béat à la crise de larme. Ni d'avoir mes sentiments qui se foutent sur la gueule avec ma censure mentale. De toute façon ça passera, ou pas mais vaudrait mieux que ça passe parce que la vie est suffisament compliquée comme ça. Du coup j'crois que je vais aller dormir avec Saez, parce que lui au moins je peux l'emmener partout et qu'il colle bien avec mon humeur...

dimanche 23 mai 2010

Bien sûr on est blasé de tout, bien sûr on ne s'étonne plus de rien

C'est vrai qu'on se cache vite derrière l'habitude et la généralité. C'est tellement plus facile, puisque tout le monde le fait, alors pourquoi pas nous? Le syndrome du mouton, incapable de sortir du lot, semble persister chez les humains. Et j'suis pas mieux que les autres, ça doit juste être la lucidité qui fout tout en l'air. Parfois, je crois que je paierais cher pour que mon cerveau s'arrête et pour avoir le potentiel emotionnel d'une palourde. Sauf qu'en ce moment j'ai l'impression d'être en permanence sur space mountain, et que les montagnes russes, j'ai toujours détestées. Du coup je fais mon egoiste et je m'intéresse pas à l'extérieur de ma coquille. Je bouille intérieurement mais je bouge pas. Pourquoi, j'en sais trop rien, mais la réponse m'apporterait sans doute beaucoup plus que mes trois mois de psychanalyse...


mardi 18 mai 2010

You wanna bury secrets deep inside

Depuis quelques semaines la grande obsession de mes parents c'est la sécurité sur internet, du coup j'ai droit au couplet à chaque fois que je suis sur mon pc (et vu le temps que j'y passe ça comence à faire beaucoup). Alors facebook, protégé, twitter, protégé, myspace, perdu dans la stratosphère (ou équivalent) mais il reste ce blog. Alors non j'ai pas l'intention de le réduire en miettes (dire des conneries chez les autres c'est bien ,mais chez soi c'est encore mieux), mais ça m'a juste fait changer d'idée. J'étais partie pour vous parler de la nuit et des cauchemars, et puis j'me suis dit qu'elle apprécierait peut être pas, parce qu'après tout, c'est pas de mon inconscient qu'il s'agit (je pourrais vous parler des miens mais on est pas dans Saw ici...). Du coup, vlan, censure intérieure se ramène, et moi j'sais plus de quoi je voulais parler d'autre. Bref en attendant vous verrez, y a un lien supplémentaire à droite, alors comme vous êtes pas connes (le féminin l'emporte si jveux d'abord) vous cliquez sur tornbluejeans. Elle écrit bien, elle écoute de la bonne musique, et elle a de la rage à revendre au cas ou ça vous manque...

dimanche 9 mai 2010

Et la mélancolie, dis moi quand c'est fini.

Y a pas à dire, Saez quand il vous tient, il vous lâche plus. J'vous ferai pas le compte rendu de la soirée avec W. Disney et PP, d'abord parce que ça servirait à rien et ensuite parce que je m'en suis pas encore remise. Ma hanche a survécu, mon esprit beaucoup moins ( la faute à damien et à une autre personne aussi). Parce qu'en fait Saez, apart cracher ses révoltes à la face du monde il fait que parler d'amour. Amour contrarié, amour achevé, amour naissant, amour foudroyant, en l'écoutant j'ai parfois l'impression d'entendre raconter ma vie, mais je suppose que c'est juste l'effet que produit chez moi la bonne musique. Et comme depuis le concert je me suis remise à l'écoute intensive y a trois mots qui reviennent souvent à mes oreilles "j'aurais aimé" et pour le coup ils me parlent vraiment (j'vais pas vous citer la chanson non plus). Tout simplement parce que je sais qu'un jour, tout ça me foutra la trouille et que je préfererai me barrer plutôt que d'avoir à affronter ce que je ne peux pas contrôler. Ce jour là j'aurai tout un tas de belles excuses, mais sûrement aucune de vraie, la véritée, elle sera. Parce que faire en sorte que ça marche, ça demande parfois des efforts et d'oublier un peu son ego aux dimensions lunaires pour écouter ce que l'autre a à dire. Et que c'est tellement plus facile d'anéantir ce qui nous est cher.

mardi 4 mai 2010

Le bonheur ne dépend pas de l'endroit où l'on vit, mais de la personne avec laquelle on est

J'ai l'impression de m'assagir ces derniers temps, et pour le coup, ça me foutrait presque la trouille. J'ai plus envie d'aller en boite, je me suis calmée sur les trois M (martini, milka, marlboro, même si j'ai presque jamais fumé que des dunhills, enfin bref), et je mate même plus les jolies filles dans le bus. Autant vous dire que j'ai un peu l'impression d'avoir loupé un épisode (d'ailleurs ça me rappelle que j'ai pas finis celui de gossip girl, mais là aussi vous vous en foutez). A la place j'ai passé mon week end à bouffer des frites, marcher dans Paris et la regarder dormir, on peut pas encore dire que je devienne raisonnable, mais quand même. J'ai presque un brin de nostalgie pour l'époque, pas si lointaine, où les appartement finissaient invariablement par ressembler à Verdun à chaque lendemain de soirée. J'vous demanderais bien ce qui m'est arrivé, mais j'crois que j'ai juste plus besoin de ça, en tout cas pour le moment...

vendredi 30 avril 2010

Ma chambre sent l'ananas, mais c'est peut être juste son parfum

Je suis rentrée de la campagne avec des coups de soleil dignes d'un été provencal et le sentiment un peu naif que les gens allaient enfin arrêter de me prendre pour une gamine. On a bien le droit de rêver. N'empêche que ça avait beau être agréable là bas, je préfère mes nuits d'insomniaque parisienne. D'ailleurs j'ferais bien une sieste en attendant qu'elle revienne (mais non je parle pas de la nuit bande d'andouilles) mais douée comme je suis, je serais capable de me réveiller à trois heures du matin et c'est pas vraiment le but recherché. Du coup comme j'ai pas suffisament de neurones réactives pour me mettre au grec, je vais trouver un autre moyen de m'occuper. Et si un d'entre vous pouvait forcer Morphée à bouger ses fesses jusqu'à chez moi ce soir, je suis ok pour une récompense sous forme de cookies...

mercredi 21 avril 2010

Ain't no sunshine when she's gone...

Allez savoir si le printemps a décidé de fondre sur la blogosphère en même temps que sur les grenouilles de St Remy de provence (rapport à leurs croassements incessants), mais en ce moment c'est un peu devenu le pays des bisounours. La palme d'or revenant très certainement à Cass (et comme jsuis gentille, t'as le lien sur la droite). Du coup ça change de l'époque où W. (pour ne citer qu'elle) jouait l'insomniaque et manquait pleurer quand son bus arrivait pas, ça a beau être vachement plus cool, n'empêche que ça fait bizarre. En même temps, c'est pas comme si ça nous empêchait de picoler des tequilas sunrise géantes (n'est ce pas?) en matant rihanna bis. Vous me direz quel rapport avec le titre? C'est pas comme s'il devait y avoir un rapport mais pour le coup oui. Parce que cette aprem, en écoutant Saez j'ai eu un gros bad en me demandant ce que j'étais en train de faire, si je (ou on, c'est selon) fonçais pas juste dans le mur. Ca a peut être duré vingt minutes, et puis en sortant de mon rendez vous j'ai décidé d'arrêter de me prendre la tête, au moins jusqu'à dimanche. Parce qu'à quoi ça sert de plus être trouillarde, si on continue à se poser des questions?

dimanche 18 avril 2010

C'est la liberté du coeur

Pour commencer, la première (ou le premier mais c'est pas comme si y avait 50 mecs qui lisaient ce blog) qui râle parce que je poste encore du Saez, il ira se faire voir chez les grecs. Quoique avec le nuage de cendres made in Islande, il risque d'y aller à pied. Mais passons, je m'égare, vous me pardonnerez, j'ai un peu bu hier soir et j'ai dormi aussi peu (autant dire que même après mon footing, je suis au radar). En plus comme c'est les vacances, j'aurai aucun scrupule à aller glander dans Paris cet aprem. C'est pas vraiment comme si j'avais mieux à penser. Et tant qu'à faire, je préfererais éviter de me retrouver face à mon pc avant ce soir, y a des choses bizarres qui se passent sur facebook...Oui voilà en fait c'est de ça que je voulais vous parler, de ça et de plein d'autres choses qui se passent en ce moment, sauf que j'ai juste vraiment pas le courage. En plus, comme j'ai des parents persuadés qu'internet est super dangereux (même si ça les empêche pas de lire ce que je peux y raconter) et ben je vais leur montrer que j'ai bien retenu la leçon. Du coup je pense que comme d'hab y aura que cinq ou six personnes qui comprendront ce que je raconte...mais c'est sûrement mieux comme ça.

jeudi 15 avril 2010

for Athena's sake

J'aurais presque envie de laisser tomber, là maintenant, tout de suite. Faire mon sac et me barrer de l'autre coté de l'Atlantique sans me retourner. Rien à voir avec des vacances. Ne pas dire au revoir, et tous les laisser avec leurs interrogations sans fin, elle et elle, et puis eux, et eux aussi. Je me suis toujours demandée s'ils auraient réussi à me pardonner, après ce qui est arrivé. Mais au final ils ont préféré fermer les yeux, parce que c'est plus facile et qu'ils n'avaient pas à se remettre en question. Sauf que la seule personne qui devait se remettre en question c'était moi. Au moins comme ça, ils auraient un début de réponse, mais faut pas rêver non plus, ils me prendront pour une égoiste qui en a rien à foutre et c'est tout. Du coup, peut être que finalement j'aurai quelque chose à dire mercredi...

jeudi 8 avril 2010

Eyes open

J'avais envie de vous parler de mon manque affligeant d'auto discipline en ce moment, de la montagne de boulot qui m'attend et autres joyeusetés, mais je doute qu'il y ait un quelconque intérêt à cela. Je pourrais aussi vous parler du trip caribou qui a envahi facebook, mais je crois que la moitié des gens seraient largués. Alors pour avoir un minimum de continuité avec le précédent article (mais si rappelez vous, la recherche du bonheur, bordel faut suivre!) je vais vous parler d'un truc qui en ce moment représente un obstacle majeur, la trouille. J'en vois déjà sourire en coin (non laissez tomber, je citerai personne), mais des fois ce truc vous pourrit la vie. Surtout quand elle est en contradiction totale avec d'autres sentiments. Et pour le coup ca fait quinze jours que les deux se font la guerre sans qu'aucun veuille lâcher. Une certaine lectrice me traitait il y a peu de nunuche, et c'est vrai que l'âge mental chez moi vole pas haut en ce moment (évidemment aussitôt après j'ai tendance à grandir subitement et à le regretter, d'où le fait qu'une autre lectrice m'ai qualifiée de trouillarde), tout ça parce que l'idée de faire le premier par m'a toujours terrifiée. Alors la trouille, obstacle au bonheur? Pas sûr...parce que malgré les insomnies, les questions existentielles comme dirait James Brown, I feel good.

mardi 6 avril 2010

Que pourrait il nous arriver si on cherchait à tout retenir...

Il parait qu'en ce moment j'écris des posts de dépressive et que mes statuts facebook suivent le même chemin, mais c'est pas ma faute si Saez tourne en boucle chez moi (bon y a un peu de Gaëtan Roussel aussi, faut pas déconner). De toute façon, comme le dit si bien W. quand on est heureux, bah on a beaucoup moins de choses à dire, mais si c'est pour finir avec deux neurones qui se battent en duel, alors je crois que je préfère être malheureuse. Après chacun a sa définition d"être heureux", et ici Epicure est roi, alors si le terme d'ataraxie ne vous dit rien go to gogol ;) c'est vrai qu'on en est loin, mais l'important c'est de profiter. De ce qu'on a, de ce qu'on va avoir mais qu'on veut faire patienter un peu parce que c'est encore meilleur, des gens qui nous sont chers, des sourires, des silences.

jeudi 1 avril 2010

Music is what feelings sound like part II

Vous vous souvenez de l'article sur la musique? Non bah c'est pas grave parce qu'à chaque fois que je le relis je le trouve naze. C'est un blocage que j'ai parfois avec l'écriture (et la parole aussi -_-), à savoir qu'aucun mot ne réussit à faire passer ce que je ressens quand j'écoute une musique qui me plait vraiment. Du coup j'ai beau vouer une admiration sans borne à certains auteurs, j'admire encore plus les artistes qui réussissent à concilier musique et texte (la première qui me cite Saez jsais pas ce que je lui fait parce que c'est justement ce que j'ai dans les oreilles). Montesquieu apaisait son chagrin avec de la lecture, moi, la musique ne fait pas que me calmer. Elle me rend triste, euphorique, révoltée, nostalgique, désabusée, romantique, défoncée, mélancolique...

lundi 29 mars 2010

A propos du mâle hétéros dans une soirée lesbienne

Parce qu'il y en aura toujours un pour se demander si la fille au crâne rasé est bien de sexe féminin, avant de comprendre en matant plus bas.
Parce que ce même individu sera toujours intimement persuadé que les blondes ne peuvent qu'aimer les hommes.
Parce que ce sera lui qui aura les idées les plus bizarres à propos de la fameuse performance.
Mais on le pardonnera parce:
_il râle pas quand on lui pique son verre (même si on ignore ce qu'il y a dedans)
_il a servi de chauffeur aux deux squatteuses
_il nous a malgré tout bien fait rire
_il nous a fait oublier nos questions existentielles (ou pas)

samedi 27 mars 2010

mercredi 24 mars 2010

Contradictions

C'est sûr que ça serait plus simple de tout dire, mais en même temps ça compliquerait tout. Dire, au risque de tout gâcher et instaurer un malaise qui ne fera que rendre encore plus lourds les silences. Ou alors se taire en essayant comme le mathias de se fabriquer un coeur de pierre. Mais pour le coup c'est lui qui risque de devenir lourd et de rejoindre le cerveau au fond du prochain verre à martini. Parce qu'une fois que les mots sont lachés, on se retrouve dans la fosse au lion face à ses peurs, ses attentes et sans reset button.

lundi 22 mars 2010

morning after

Ouvrir les yeux, prendre une respiration en pensant à ce qui nous attend, et puis y aller, c'est parti pour le manège. Sourire, marcher droit même si le matin c'est pas gagné. Se dire que ça risque d'être long, très long. Mettre le corps sur pilote automatique, le même qui nous ramène à la maison quand on a trop bu. Le cerveau suivra ou pas, no matter. Ne pas trop parler, protéger son jardin secret, même quand une vieille nana s'y intéresse, sourire toujours, parce qu'un regard vaut tous les discours. Et puis arrêter de tout raconter aux gens qui peuvent rien faire pour vous...

vendredi 19 mars 2010

insomnia impact

Y aurait pas quelqu'un pour me bousiller le coeur, histoire de me rappeler que tomber amoureuse n'est qu'une idée folle parmi d'autres?

lundi 15 mars 2010

Happy things

Quand j'ai suivi mon cours de psycho à Londres, mon chargé de TD n'arrêtait pas de nous demander nos happy things de la veille. En gros trouver cinq choses qu'on avait appréciés, et ce même si on trouvait que la journée avait été pourrie. Du coup j'ai pris l'habitude des +1/-1. Enfin quand j'y pense, parce qu'en ce moment mon cerveau ressemble à celui du poisson rouge de Cass' (sans vouloir offenser Wlad). Mais lorsque je le fais, ça m'évite de me coucher en me disant que j'aurais pas du me lever, c'est pas ma faute si l'optimisme et moi ça fait deux. Et là je sais plus ce que je voulais vous raconter parce qu'entre temps j'ai un front anti mâles qui s'est ligué contre moi sur facebook. Y a que B qui resiste avec moi, mais quand on aime autant les garçons qu'elle, le contraire aurait été louche. Alors j'ai un tout petit peu la flemme de les faire aujourd'hui les +/-. Alors vive chuck Bass, lezspace et j'sais pas moi...les cookies?

dimanche 14 mars 2010

So if you must faulter, be wise!

J'ai arrêté la clope (mais c'est pas plus mal).
J'ai arrêté le milka (mais c'est dur).
J'ai arrêté d'écrire (mais faut que je reprenne avant de devenir cinglée).
J'ai arrêté de nager (mais je vais bientôt reprendre).
J'ai arrêté de vider mon compte en banque pour des futilités (mais ça risque de pas durer).
Alors pitié, achevez moi si j'arrête de boire...

lundi 8 mars 2010

Fââââmirédo

Ok j'avoue j'ai pas résisté au jeu de mot musical sur la femme, mais la femme infâme était déjà pris et je m'en serais voulu de plagier Mat (et un premier lien). Mais putain le coup de la journée de la femme, moi ça me met sur les nerfs. Vous avez déjà vu une journée de l'homme vous? Bah non! Tout simplement parce que la pseudo parité prônée en France, elle est quand même à mourir de rire (et un deuxième lien). Ca vous semble pas bizarre à vous, qu'à l'heure actuelle les seules nanas qu'on entende gueuler pour les droits des femmes soient celles de la génération Veil/Badinter et en plus jeunes, majoritairement des lesbiennes? (Ok j'exagère y a aussi Winckler qui déchire et que j'ai redécouvert ici, dailleurs si vous avez le temps balladez vous sur le site parce que lui aussi il vaut vraiment le coup). Du coup maintenant ça m'énerve, parce qu'on en parle tellement de cette journée de la femme, que je m'étais promise de pas faire d'article dessus. Alors la seule chose que je vous demanderai c'est de cliquer sur les liens. Et tant qu'à faire oubliez pas celui là, parce qu'il à beau être à moitié en anglais (je sais que y en a qui sont fachées avec l'anglais), et réservé aux adultes (bouh!) cette nana dit quand même des choses intéressantes.

mardi 2 mars 2010

I want to break your heart and give you mine

Peu à peu j'ai tout balançé, les rêves, les espoirs, les attentes. J'ai ouvert en grand la poubelle aux souvenirs en espérant qu'elle ne déborde pas, parce que les dégâts étaient déjà suffisament conséquents. J'ai regardé le camion partir avec un petit pinçement au coeur. Et puis j'ai décidé d'aller anesthésier ce qu'il en restait. Parce que pleurer sur ce qu'on a perdu ne vaut vraiment pas le coup. Et que mieux vaut dégouter les gens que leur faire pitié.

dimanche 28 février 2010

addiction

S'il y a bien une chose à laquelle je suis accro c'est le net. Un jour j'envisagerai peut être d'analyser le pourquoi, mais pour le moment je suis fascinée par ma propension à rester des heures durant à naviguer sur la toile. Recherche d'informations, communication (merci les reseaux sociaux), films et séries, et bien sur les blogs. Que celui qui n'en a jamais tenu un me jette la première pierre, mais je n'en ai pas honte. J'imagine que c'est une manière comme une autre de laisser notre trace. Depuis presque quatre ans je n'ai pas arrêté, et si je compte bien (en omettant le premier effacé) il y a pas moins de huit blogs qui trainent depuis mon pc, cloturés ou non, interessants ou non, ils font partie de mes souvenirs, comme les cailloux du petit poucet...

jeudi 25 février 2010

If you don't act, you don't live!

Vous vous en êtes remis vous de votre premier amour? J'parle pas de votre amoureux de maternelle ou primaire, mais de celui ou celle qui vous a un jour retourné le cerveau et fait passer du stade de gamin à l'adulte, sans même prendre la peine de vous refiler la notice de ce qui sera votre futur. Et si en plus il se double d'un amour déçu, vous pouvez être sûr que c'est le début des emmerdes. Parce que détruire une histoire d'amour c'est facile, vous trompez, vous mentez et basta on en parle plus. Mais quand l'histoire n'a jamais existé il vous reste quoi comme échappatoire? Un peu comme un accouchement où l'obstétricien aurait oublié la péridurale. Du coup chacun fait comme il peut.Et comme certains et certaines (pas vrai W?) le savent, y a une multitude de choses sous mon lit, et entre autre dans une boite, un carnet qui relate mon année de seconde. Là y a un prénom qui revient au minimum deux fois par pages, chacun son exutoire vous me direz et Zeus sait (oui l'autre barbu j'le kiffe pas particulièrement) que mes années de lycée ont été productives. Certains diront que cette love story à sens unique n'a pas grand chose avec le présent, et pourtant si je ne l'avais pas rencontré, je ne serais sans doute pas la même. Alors aujourd'hui quand j'y repense je souris, mais à l'époque putain j'aurais pas été contre l'anesthésie...

dimanche 21 février 2010

B ou la fille qui veut me caser

B vous l'aurez compris, c'est ma pote, celle que même ivre morte je lâche pas (en est témoin la soirée d'hier). Mais là pour le coup elle a décidé de me caser. Tout ça parce que j'ai eu le malheur de lui présenter A, qui a un faible pour moi et qui adore discuter avec B à mon sujet. Et B qui apprécie A, bavarde. Sauf que B vu qu'elle était dans un êtat pire que le mien hier soir ne m'a parlée de leurs conversations que ce matin. Et moi, naïve, et qui pensait qu'avec A c'était redevenu de l'amitié, je me retrouve à lui rouler des patins et à lui proposer de dormir dans mon lit. Du coup je me retrouve avec A qui recommence à croire que peut être y aurait moyen de, et B que A commence à gonfler avec ses jérémiades qui aimerait bien que je me mette avec elle. Mais ce qu'il faut savoir dans l'histoire, c'est que B veut me caser avec toutes les nanas possibles et imaginables depuis juin. La seule chose qui lui ferait avoir une attaque, c'est que je retourne avec L, le cas social qui m'a pourrie la vie. Mais comme je suis encore plus difficile que B, non seulement je risque pas de retourner avec L, mais sortir avec A serait le meilleur moyen de vraiment rentabiliser ma psychanalyse...et comme dirait W, "sauter sur la premiere venue quand y a pas de jolie fille dans le coin, c'est pas top quoi". Et A a beau être mignone, elle va devoir s'armer de patience...

jeudi 18 février 2010

Crazy team

Long time no see, comme dirait mon tonton anglophone, et c'est vrai que je l'avais pas vu depuis longtemps la miss B (deux semaines si je calcule bien). Ok parfois elle est fatiguante, voir exaspérante, mais jusqu'à ce que les blogueuses amatrices de milka (et accessoirement dotées de problèmes capillaires) j'ai nommé Cass', W, Poids plume, et les autres, se décident à montrer leurs nez ça sera à elle que je continuerai de raconter les pires conneries (dont une certaine histoire de chihuaha à bouclettes). Malgré mes envies passagères de l'étrangler avec mes bas en voile (là aussi c'est une vieille référence), je vois pas qui d'autre saurait comment réunir le père noël, victor Hugo et karl Marx, m'apprendrait enfin à mettre de l'eye liner, et me piquerait mes livres et mes fringues...my little B, aussi blonde (ok chatain si tu veux!) et expansive que je suis brune et timide, i'll see you on saturday;)

mercredi 17 février 2010

A se dire que la vie, oui n'était qu'une putain

Ok vous me direz écouter Saez le matin c'était pas forcément la meilleure chose à faire, surtout quand on se lève avec un peu plus de motivation que d'habitude. Mais bon aujourd'hui s'annonçait juste comme un truc super bizarre. Glander en latin et malgré tout traduire sans problème ce bon vieux Pétrone, grelotter à peine sortie du lit (et ça continue, bordel mais c'est quoi ce chauffage!) et puis cette aprem le fameux rendez vous avec la psy que je repousse depuis six mois. Au choix je rigole, je pleure ou je passe trois quarts d'heure à fixer la bienveillante madame (en tout cas sa voix l'était). Mais voilà j'ai déjà l'angoisse qui me tord le ventre. Et franchement je vois pas trop quoi lui raconter, parce que si elle veut connaitre ma vie je peux toujours lui refiler mes anciens blogs et mon facebook. Et le reste j'estime qu'elle a pas à le savoir...ou peut être que si.

vendredi 12 février 2010

life has no reset button

Même pas peur du froid, n'empêche que je vais surement passer mon week end au chaud. Plein de boulot, une nouvelle pile de bouquins étrangers, little boots en fond sonore et des BNs à la vanille suffiront à mon bonheur. Les journées portes ouvertes, ça sera uniquement si j'ai le courage. Parce qu'en ce moment il est pas trop au rendez vous l'enfoiré. En même temps malgré les invitations à répétition d'une de mes potes je vois pas pourquoi je bougerais. Y a B qui s'est probablement retrouvée un nouveau porte monnaie ambulant (comprenez un boyfriend), W qu'est perdue à la campagne, et A qui comme d'hab est lost in her own space. But I keep smiling. Merde alors et mes bagels?

mercredi 10 février 2010

Sur les toits

Quand l'hiver revient, que Paris reste figé par le froid et la neige mon cerveau prend la couleur du ciel. J'aime pas février, depuis le lycée c'est pourri. Je sais pas ce que j'ai fait au destin, mais je passe toujours le printemps à soigner mes cicatrices et mes bleus à l'âme. Alors si 2010 pouvait juste me foutre la paix...
Une heure plus tard: j'ai dû l'vexer le destin parce qu'il se remet à neiger façon le jour d'après. Et je repars à la fac dans dix minutes...

lundi 8 février 2010

Hurry up!

Tu sais poupée la vie va pas être facile. T'auras des parents absents, un grand frère que tu exaspereras, et si ton statut de fille ne t'empêche d'aller jouer au rugby avec les Sarrasins, tu risques surtout d'avoir droit aux cours de danse. Et puis dans quelques années tu te demanderas pourquoi ta famille maternelle est tellement étouffante, et le coté paternel aussi bizarre. T'auras pas l'Amiral pour t'accompagner à la mer, mais en revanche, t'auras deux piscines de disponibles, et puis l'Amiral pourra pas te manquer, puisque tu l'auras pas connu. Mais en contrepartie t'auras plein de cousins et cousines beaucoup plus vieux que toi. A dix ans t'auras traversé la moitié de l'Europe, et à quinze tu t'étonneras que je sois pas mariée. Ca nous empêchera pas d'aller manger des donuts multicolores près de Notre Dame quand tu passeras tes vacances en France, mais rêve pas je te ferai pas rentrer en boite, nan mais oh! Alors pour le moment profite, mais depêche toi parce que tout le monde s'impatiente.

dimanche 7 février 2010

Blue moon

Avant dernier jour de vacances, et la nostalgie/déprime/auto-introspection (non même pas gueule de bois) bat son plein dans mon cerveau. Non je regrette pas mon samedi soir même si j'en ai connu de meilleurs, mais c'est juste le dimanche qui me tombe dessus dans toute son imperfection de lendemain de soirée. Avec les courbatures (merci le rock sur un carrelage mouillé), le pc qui bugue, et une envie encore non assouvie de bagels. Mais le pire c'est ce sentiment bizarre qui m'est revenu quand mon itunes de malheur a passé porque te vas. En temps normal j'aurais même pas calculé, sauf qu'hier soir j'ai dansé une espèce de tango avec B sur cette chanson. Et du coup maintenant je cogite sur cette chanson...
Como cada noche desperté, pensando en ti, y en mi reloj todas la horas vi pasar, porque te vas.

vendredi 5 février 2010

Boredom

Pour changer je n'ai strictement rien envie de faire, ou plutôt je sais pas quoi faire. Parce que j'ai Beckett à finir (plus deux autres bouquins qu'ont rien à voir avec la fac), l'assoc à appeler pour la réunion, la soirée de demain à booker (ouai parce qu'avec B et ma future médecin favorite c'est toujours le bordel), me renseigner sur les concours territoriaux, et m'entrainer pour le TOEIC (enfin ça je crois que c'est mort). Mais comme cette foutue préfecture m'a bouffée ma journée, quatre heures quand même à poireauter, je me retrouve avec juste assez d'énergie pour faire un avion en papier. Mais il a pas l'air coopératif du tout...et j'ai plus de milka.

jeudi 4 février 2010

Pourquoi le mot administration me file des boutons

J'ai pas vraiment de problème avec l'autorité en elle même, mais l'administration est juste le truc qui me fout en rogne. A la fac, à la mairie, à la préfecture, je me sens des instinct de Selene dans Underworld. C'est toujours plus incompréhensible, pointilleux et inutile. Ma fac me demande une photo par UFR tout simplement parce que les anglicistes veulent absolument savoir à quoi on ressemble. Je ne parlerai même pas des formulaires aux couleurs de l'arc en ciel et des codes aux significations obscures. Je soupçonne les secrétaires d'avoir rien de mieux à faire. Et quand on connait la Sorbonne les soupçons se transforment en réalité. Mais là avec la préfecture j'ai juste très peur de devenir cannibale. Parce que renouveller une carte d'identité c'est pas la mer à boire. Mais non, en tant que majeure domicilliée chez mes parents j'ai besoin de six documents différents, le tout photocopié. Alors heureusement qu'elle va durer dix ans cette carte, parce que j'ai pas l'intention de passer quatre heures (le temps de ma dernière file d'attente) à attendre qu'un mec tout fier d'être agent de police daigne s'occuper de moi. Les flics m'impressionnent pas plus que ça, j'en ai un en permanence à la maison.

mercredi 3 février 2010

a few things to do soon

_aller admirer Turner au Grand Palais
_manger chez Breakfast in America
_voir Valentine's day avec quelqu'un (au choix B, A, W ou même F)
_m'acheter une robe (me demandez pas pourquoi, c'est mon envie du moment)
_modifier mon inscription à la fac pour garder mon week end de trois jours
_relire Boris Vian (les Vernon Sullivan XD)
_euh et puis quelques martinis tant qu'on y est^^

mardi 2 février 2010

Nostalgie

Pour eux j'ai toujours dix ans, je mange des tartines de nutella. Je prend mon vélo mais je vais pas plus loin que la départementale, parce qu'après c'est dangereux toute seule, mais ça m'empêche pas de me péter le bras juste devant la maison. Ma grand mère vient se baigner avec moi au lac le matin, et l'après midi je vais dire bonjour à mes bibliothécaires préférées. Après le départ de ma copine d'été je deviens la benjamine du village mais je m'en fous, j'ai mes bouquins. Et puis je grandis, je n'écoute plus Brassens sur leur tourne disque mais les Pink Floyd et Deep Purple, j'ai eu le droit d'aller plus loin toute seule à vélo, mais je hantais toujours la bibliothèque. Et puis j'ai vraiment grandis. Je me fais klaxonner parce que je roule comme une malade en jupe, mais j'entends rien parce que le baladeur me suit partout, je mange toujours du nutella et je passe toujours mes après midi étouffantes au milieu des livres. Mais pour eux j'ai toujours dix ans, et c'est peut être pour ça que le silence est de plus en plus présent.

mardi 26 janvier 2010

self control

Y a des fois où j'ai très envie de dire leurs quatre vérités aux gens qui m'entourent, mais on m'a déjà traitée de chiante aujourd'hui, du coup alors que je m'apprêtais à râler ça m'a coupé l'envie. Merde. Du coup je crois qu'une fois revenue de vacances, je m'en irai biberonner mon martini blanc devant megavideo. Parfois les gens me fatiguent vraiment.

dimanche 24 janvier 2010

On avait dit tranquille la soirée!

Puisque la fin des partiels approche à grand pas, et qu'il faut le dire on commençait tous à être à cran, B, A et Y, le frère d'A, se sont joint à moi pour ce qui était supposé être deux ou trois verres à belleville. Il faut savoir que B et A ne s'étaient jamais rencontrées et que je ne connaissais pas Y. Du coup j'avais un peu peur que l'ambiance soit bizarre. Après avoir failli anéantir une fanfare qui squattait le bars on a vu arriver notre dj adoré (pour ceux qui suivent pas il a un faible pour les rita mitsouko et blur), pour une fois j'avais bien choisis l'emplacement (je décline toute responsabilité pour les surdités futures). Avec B on était déjà en train de faire chier le serveur au sweat mickey, et Y avait déjà flashé sur B quand le serveur nous a traité de petits joueurs. Tout ça parce qu'on le harcelait pour avoir des chips. B et Y flirtaient devant leurs clopes quand la moitié du bars, A et moi même inclus, s'est déchainée sur funkytown. à Du coup je sais plus trop comment, on s'est retrouvées à danser en soutif sur du beyoncé et les chemical brothers avec nos énièmes verres à la main (j'ose plus compter), mais je sais que c'était grave kiffant. Le plus drôle c'est que j'ai même pas la gueule de bois;)

jeudi 21 janvier 2010

Et maintenant

Je vais dormir...à demain pour de nouvelles aventures;)

H-2 (et des brouettes)

J'veux pas y aller!!!

mercredi 20 janvier 2010

Bad

Ou comment trouver des choses à raconter lorsqu'on a passé la journée à potasser une langue considérée comme morte. L'idéal aurait été de mettre ce blog en pause le temps des examens, mais vu que je le fais aussi pendant mes déplacements et que je pars sitôt les exams finis, bah vous auriez finis par me considérer comme morte. Un peu comme ma vie en ce moment. Evidemment y a toujours B qui me tanne pour manger au meilleur diner parisien (pour ceux qui connaissent pas BIA, rue des écoles. Avec des fishburgers à convertir un végétarien). Mais en ce moment on joue au cache cache. Du style, on se donne rendez vous, et finalement l'une des deux peut pas. Du coup je me fais une réputation de bonnet de nuit parce que je sèche les anniversaires et soirées où je connais que deux personnes. Et puis y a A, qui porte presque le même prénom que moi, et qui en plus d'être l'ex de mon ex m'a balancé sur MSN qu'elle était prête à attendre que je me décide. Comme si la vie était pas assez compliquée comme ça. Mais vu ma dernière expérience amoureuse, je crois que je préfère encore me faire Les Chansons d'amour avec ma tablette de chocolat...au moins y aura pas de drame.

mardi 19 janvier 2010

Perfect girl

Le regard de Maria Valverde
les cheveux d'Eva Green
L'engagement de Judy Minx
Les formes d'Amanda Seyfried
La rage de Kenny Arkana
Le talent littéraire de Virginie Despentes
Les tatouages de Delfine Palatsi
Les suggestions sont les bienvenues;)

dimanche 17 janvier 2010

words left unspoken

Tout a commencé à cause de la photo d'un chat à adopter qu'une copine avait mis sur facebook. Le truc qui d'habitude m'aurait attendri mais c'est tout. Et puis y a eu cette nana sur twitter qui racontait l'histoire du chaton brulé dans le Bronx. Du coup les vannes ont laché et je me retrouve comme une idiote à pleurer ce qu'il me reste de larmes. Pire que le jour où ma mère m'a dit qu'elle m'aimait. J'ai beau avoir souvent l'air indifférente, je reste une trop grande sensible. Je vous laisse, ma boite de mouchoirs commence à s'épuiser...

samedi 16 janvier 2010

At home

dvd de Woodstock, pommes duchesse, Pat Califia, couette, pluie, budé, Daria, milka, doliprane, thé au caramel, boules quies, ours en peluche, Pet shop boys, répondeur saturé, froid.

vendredi 15 janvier 2010

I'm doing it for a thrill

Telle que vous me lisez je suis en pleine reflexion monétaire (oui quitte à mettre une chanson dans mon titre j'aurais pu choisir abba mais la roux me trottait dans la tête ce matin). Bref B ma chère et tendre (non je blague c'est ma meilleure amie) m'a rappellée qu'on était censé faire du shopping doc martens demain. Mais vu que Noël nous a tous ruiné j'ai préféré checker un peu les prix. Et là comment dire, gloups! Ok les docs ça dure longtemps, c'est chaud donc pratique en hiver et tout, mais là j'ai pas spécialement envie de vider mon compte courant pour une paire de chaussures. Chacune ses priorités et je suis plus du genre à engloutir mes intérêts de compte épargne dans une soirée au bars entre potes (j'ai calculé, à la deuxième FFF party j'ai dépensé le double qu'à la première-_-) qu'à faire hurler mon banquier avec des découverts. Et puis je dois aller chez le coiffeur (j'hésite à me faire la même coupe que la djette Madame Monsieur), me racheter des jeans, et me faire ces foutus piercings aux oreilles...

jeudi 14 janvier 2010

Fucking facebook

Parfois je me maudis d'avoir mis le lien de ce blog sur facebook, vraiment. Parce qu'entre ma tante et mon petit cousin y a déjà deux personnes qui pourraient balancer des conneries lors des repas de famille. Mais le pire je crois que c'est les potes. J'ai l'impression d'être revenu à mes dix huit ans quand mon cher blog rose bonbon était devenu le seul moyen de communication avec E. Jusqu'à ce que ma mère le trouve elle aussi. Alors qu'à la base il était destiné aux inconnus (le premier qui me cite didier bourdon je l'explose), j'ai à nouveau la facheuse envie de me censurer. Merde quoi. Les gens me fatiguent en ce moment. Surtout ceux que je connais depuis longtemps. Et en l'occurence ça fait presque six ans...

mercredi 13 janvier 2010

Je suis dans la merde avec mon inconscient...

Je crois qu'en ce moment il essaie de me dire quelque chose, deux nuits que je fais des cauchemards à base de serial killer entre autre (et aussi d'orange pelée mais ça c'etait le dessert de dimanche). Du coup je stresse et j'ai encore plus envie que samedi débarque. Le soir bien sur, parce que le matin, c'est les amerloques qui vont envahir mon cerveau durant le partiel. Donc samedi c'est martini for everybody. Même celles (et surtout celles) qui en ont abusé vendredi dernier. Du coup je me rend compte que j'ai pas révisé ce soir, que c'est mal et que par la même occasion je devrais peut être voir cette fameuse psy et lui demander une dispense d'examens oraux...procrastination tu m'as vaincu, je finis ma discussion msn et je vais me coucher!

lundi 11 janvier 2010

I need to talk to you

Quand quelqu'un veut vous parler, ou vous poser une question, c'est généralement mauvais signe. Pour peu que vous prolongiez la conversatio d'un oui interrogateur, vous aurez sans doute droit à une bonne demi heure d'introspection à la con qui ne donnera probablement rien de bon. Cette manie qu'on les gens de toujours vouloir partager leurs sentiments me fatigue. Oui je sais c'est méchant, mais j'ai renoncé à la gentillesse pour 2010 (t'as vu lolita je fais des efforts XD). Vous conaissez la VDM de la nana qui envoie à sa meilleure amie, un texto parce que son mec lui a dit je t'aime à 1 h du matin? L'autre lui répond de s'acheter un journal intime (http://www.viedemerde.fr/inclassable/1125981). Je crois que j'aurais répondu pareil. Voilà maintenant j'ai plus qu'à prendre l'excuse du "laisse moi un peu de temps" pour éviter le harcélement. Je sens que je vais le trouver long...

dimanche 10 janvier 2010

Bonnes, et mauvaises résolutions 2010

Arrêter de boire ou du moins ralentir.
Etre plus gentille.
Ecrire régulierement.
Faire du bénévolat.
Etudier plus sérieusement.
Communiquer.
Trouver un cours de danse et y aller (les boites de nuit ne comptant pas).
Aller à Berlin, et peut être aussi à Barcelone.
Hum, y a du boulot...

samedi 9 janvier 2010

tonight

Ce soir, j'ai rencontré mes amies virtuelles, et elles étaient plutôt cools.
Ce soir j'ai trop bu, ma tête va avoir mal demain.
Ce soir j'ai mis ma timidité au placard, elle en ressortira demain.
Ce soir j'ai vu la fille à moustache la plus sexy de la planète.
Ce soir j'ai eu froid mais mon esprit était en flamme.
Ce soir malgré les absents j'ai ri comme jamais.
Ce soir j'aurais pu l'embrasser, mais j'ai préféré attendre.
Ce soir je ne regrette ni le froid, ni le metro, ni les abandons de dernière minute. I love you guys!

mercredi 6 janvier 2010

Last week

Dernière semaine avant les examens, les vrais, ceux qui vous donnent des crampes et de la spasmophilie, et envie d'emménager chez les lamas. La dernière semaine à faire tout plein de folies. En tête de liste les soldes,(c'est bien la première fois que ma mère ne critique pas ce que j'ai acheté), et puis la FFF Fête vendredi, Bliss with my new friend (or maybe something else, who knows?), et écouter le nouveau Weezer en boucle. Je maudirais volontier W pour ne pas avoir de partiels, mais chacune son lot de galère, l'iut non plus c'est pas drôle...on se fait une bouffe quand tout sera fini?

samedi 2 janvier 2010

Martini-1 Raven-0

Depuis le 31 decembre j'ai ingurgité pas loin d'un litre d'alcool, reveillon inclus et le martini a eu raison de moi. J'ai pas été malade mais dieu ce que je suis à la masse. Et j'ai pas vu mon film pour cause de salle bondée. Du coup j'ai reembrayé sur une autre soirée qui vient de s'achever. Et malgré l'opinion de mon père j'ai aucun mal à me faire des amis, la preuve depuis ce soir j'en ai une nouvelle. Ca donnera ce que ca donnera mais au moins j'ai pas perdu ma soirée. Je sais pas vraiment à quoi va ressembler 2010 mais pour le moment it rocks!

In my mind

_Jdevrais arrêter de manger n'importe quoi.
_Faut vraiment que je révise ma papyrologie.
_Si je lui envoie encore un sms elle va me faire arrêter pour harcélement.
_Surtout rester calme et ne pas dire de conneries pour changer.
_Apparement le fétichisme des chaussures est contagieux.
_Jsuis folle de sortir par ce froid.
_Et voilà j'ai rien à lire pour changer.
_Mouahah si mon père me flique encore il va s'étrangler, merci Courtney.
_Je dois absolument me faire couper les cheveux, et perçer les oreilles aussi.
_Bon jupe ou pas jupe?
Bah oui personne à eu l'idée de m'offrir une lobotomie pour mon Noël...