dimanche 28 février 2010

addiction

S'il y a bien une chose à laquelle je suis accro c'est le net. Un jour j'envisagerai peut être d'analyser le pourquoi, mais pour le moment je suis fascinée par ma propension à rester des heures durant à naviguer sur la toile. Recherche d'informations, communication (merci les reseaux sociaux), films et séries, et bien sur les blogs. Que celui qui n'en a jamais tenu un me jette la première pierre, mais je n'en ai pas honte. J'imagine que c'est une manière comme une autre de laisser notre trace. Depuis presque quatre ans je n'ai pas arrêté, et si je compte bien (en omettant le premier effacé) il y a pas moins de huit blogs qui trainent depuis mon pc, cloturés ou non, interessants ou non, ils font partie de mes souvenirs, comme les cailloux du petit poucet...

jeudi 25 février 2010

If you don't act, you don't live!

Vous vous en êtes remis vous de votre premier amour? J'parle pas de votre amoureux de maternelle ou primaire, mais de celui ou celle qui vous a un jour retourné le cerveau et fait passer du stade de gamin à l'adulte, sans même prendre la peine de vous refiler la notice de ce qui sera votre futur. Et si en plus il se double d'un amour déçu, vous pouvez être sûr que c'est le début des emmerdes. Parce que détruire une histoire d'amour c'est facile, vous trompez, vous mentez et basta on en parle plus. Mais quand l'histoire n'a jamais existé il vous reste quoi comme échappatoire? Un peu comme un accouchement où l'obstétricien aurait oublié la péridurale. Du coup chacun fait comme il peut.Et comme certains et certaines (pas vrai W?) le savent, y a une multitude de choses sous mon lit, et entre autre dans une boite, un carnet qui relate mon année de seconde. Là y a un prénom qui revient au minimum deux fois par pages, chacun son exutoire vous me direz et Zeus sait (oui l'autre barbu j'le kiffe pas particulièrement) que mes années de lycée ont été productives. Certains diront que cette love story à sens unique n'a pas grand chose avec le présent, et pourtant si je ne l'avais pas rencontré, je ne serais sans doute pas la même. Alors aujourd'hui quand j'y repense je souris, mais à l'époque putain j'aurais pas été contre l'anesthésie...

dimanche 21 février 2010

B ou la fille qui veut me caser

B vous l'aurez compris, c'est ma pote, celle que même ivre morte je lâche pas (en est témoin la soirée d'hier). Mais là pour le coup elle a décidé de me caser. Tout ça parce que j'ai eu le malheur de lui présenter A, qui a un faible pour moi et qui adore discuter avec B à mon sujet. Et B qui apprécie A, bavarde. Sauf que B vu qu'elle était dans un êtat pire que le mien hier soir ne m'a parlée de leurs conversations que ce matin. Et moi, naïve, et qui pensait qu'avec A c'était redevenu de l'amitié, je me retrouve à lui rouler des patins et à lui proposer de dormir dans mon lit. Du coup je me retrouve avec A qui recommence à croire que peut être y aurait moyen de, et B que A commence à gonfler avec ses jérémiades qui aimerait bien que je me mette avec elle. Mais ce qu'il faut savoir dans l'histoire, c'est que B veut me caser avec toutes les nanas possibles et imaginables depuis juin. La seule chose qui lui ferait avoir une attaque, c'est que je retourne avec L, le cas social qui m'a pourrie la vie. Mais comme je suis encore plus difficile que B, non seulement je risque pas de retourner avec L, mais sortir avec A serait le meilleur moyen de vraiment rentabiliser ma psychanalyse...et comme dirait W, "sauter sur la premiere venue quand y a pas de jolie fille dans le coin, c'est pas top quoi". Et A a beau être mignone, elle va devoir s'armer de patience...

jeudi 18 février 2010

Crazy team

Long time no see, comme dirait mon tonton anglophone, et c'est vrai que je l'avais pas vu depuis longtemps la miss B (deux semaines si je calcule bien). Ok parfois elle est fatiguante, voir exaspérante, mais jusqu'à ce que les blogueuses amatrices de milka (et accessoirement dotées de problèmes capillaires) j'ai nommé Cass', W, Poids plume, et les autres, se décident à montrer leurs nez ça sera à elle que je continuerai de raconter les pires conneries (dont une certaine histoire de chihuaha à bouclettes). Malgré mes envies passagères de l'étrangler avec mes bas en voile (là aussi c'est une vieille référence), je vois pas qui d'autre saurait comment réunir le père noël, victor Hugo et karl Marx, m'apprendrait enfin à mettre de l'eye liner, et me piquerait mes livres et mes fringues...my little B, aussi blonde (ok chatain si tu veux!) et expansive que je suis brune et timide, i'll see you on saturday;)

mercredi 17 février 2010

A se dire que la vie, oui n'était qu'une putain

Ok vous me direz écouter Saez le matin c'était pas forcément la meilleure chose à faire, surtout quand on se lève avec un peu plus de motivation que d'habitude. Mais bon aujourd'hui s'annonçait juste comme un truc super bizarre. Glander en latin et malgré tout traduire sans problème ce bon vieux Pétrone, grelotter à peine sortie du lit (et ça continue, bordel mais c'est quoi ce chauffage!) et puis cette aprem le fameux rendez vous avec la psy que je repousse depuis six mois. Au choix je rigole, je pleure ou je passe trois quarts d'heure à fixer la bienveillante madame (en tout cas sa voix l'était). Mais voilà j'ai déjà l'angoisse qui me tord le ventre. Et franchement je vois pas trop quoi lui raconter, parce que si elle veut connaitre ma vie je peux toujours lui refiler mes anciens blogs et mon facebook. Et le reste j'estime qu'elle a pas à le savoir...ou peut être que si.

vendredi 12 février 2010

life has no reset button

Même pas peur du froid, n'empêche que je vais surement passer mon week end au chaud. Plein de boulot, une nouvelle pile de bouquins étrangers, little boots en fond sonore et des BNs à la vanille suffiront à mon bonheur. Les journées portes ouvertes, ça sera uniquement si j'ai le courage. Parce qu'en ce moment il est pas trop au rendez vous l'enfoiré. En même temps malgré les invitations à répétition d'une de mes potes je vois pas pourquoi je bougerais. Y a B qui s'est probablement retrouvée un nouveau porte monnaie ambulant (comprenez un boyfriend), W qu'est perdue à la campagne, et A qui comme d'hab est lost in her own space. But I keep smiling. Merde alors et mes bagels?

mercredi 10 février 2010

Sur les toits

Quand l'hiver revient, que Paris reste figé par le froid et la neige mon cerveau prend la couleur du ciel. J'aime pas février, depuis le lycée c'est pourri. Je sais pas ce que j'ai fait au destin, mais je passe toujours le printemps à soigner mes cicatrices et mes bleus à l'âme. Alors si 2010 pouvait juste me foutre la paix...
Une heure plus tard: j'ai dû l'vexer le destin parce qu'il se remet à neiger façon le jour d'après. Et je repars à la fac dans dix minutes...

lundi 8 février 2010

Hurry up!

Tu sais poupée la vie va pas être facile. T'auras des parents absents, un grand frère que tu exaspereras, et si ton statut de fille ne t'empêche d'aller jouer au rugby avec les Sarrasins, tu risques surtout d'avoir droit aux cours de danse. Et puis dans quelques années tu te demanderas pourquoi ta famille maternelle est tellement étouffante, et le coté paternel aussi bizarre. T'auras pas l'Amiral pour t'accompagner à la mer, mais en revanche, t'auras deux piscines de disponibles, et puis l'Amiral pourra pas te manquer, puisque tu l'auras pas connu. Mais en contrepartie t'auras plein de cousins et cousines beaucoup plus vieux que toi. A dix ans t'auras traversé la moitié de l'Europe, et à quinze tu t'étonneras que je sois pas mariée. Ca nous empêchera pas d'aller manger des donuts multicolores près de Notre Dame quand tu passeras tes vacances en France, mais rêve pas je te ferai pas rentrer en boite, nan mais oh! Alors pour le moment profite, mais depêche toi parce que tout le monde s'impatiente.

dimanche 7 février 2010

Blue moon

Avant dernier jour de vacances, et la nostalgie/déprime/auto-introspection (non même pas gueule de bois) bat son plein dans mon cerveau. Non je regrette pas mon samedi soir même si j'en ai connu de meilleurs, mais c'est juste le dimanche qui me tombe dessus dans toute son imperfection de lendemain de soirée. Avec les courbatures (merci le rock sur un carrelage mouillé), le pc qui bugue, et une envie encore non assouvie de bagels. Mais le pire c'est ce sentiment bizarre qui m'est revenu quand mon itunes de malheur a passé porque te vas. En temps normal j'aurais même pas calculé, sauf qu'hier soir j'ai dansé une espèce de tango avec B sur cette chanson. Et du coup maintenant je cogite sur cette chanson...
Como cada noche desperté, pensando en ti, y en mi reloj todas la horas vi pasar, porque te vas.

vendredi 5 février 2010

Boredom

Pour changer je n'ai strictement rien envie de faire, ou plutôt je sais pas quoi faire. Parce que j'ai Beckett à finir (plus deux autres bouquins qu'ont rien à voir avec la fac), l'assoc à appeler pour la réunion, la soirée de demain à booker (ouai parce qu'avec B et ma future médecin favorite c'est toujours le bordel), me renseigner sur les concours territoriaux, et m'entrainer pour le TOEIC (enfin ça je crois que c'est mort). Mais comme cette foutue préfecture m'a bouffée ma journée, quatre heures quand même à poireauter, je me retrouve avec juste assez d'énergie pour faire un avion en papier. Mais il a pas l'air coopératif du tout...et j'ai plus de milka.

jeudi 4 février 2010

Pourquoi le mot administration me file des boutons

J'ai pas vraiment de problème avec l'autorité en elle même, mais l'administration est juste le truc qui me fout en rogne. A la fac, à la mairie, à la préfecture, je me sens des instinct de Selene dans Underworld. C'est toujours plus incompréhensible, pointilleux et inutile. Ma fac me demande une photo par UFR tout simplement parce que les anglicistes veulent absolument savoir à quoi on ressemble. Je ne parlerai même pas des formulaires aux couleurs de l'arc en ciel et des codes aux significations obscures. Je soupçonne les secrétaires d'avoir rien de mieux à faire. Et quand on connait la Sorbonne les soupçons se transforment en réalité. Mais là avec la préfecture j'ai juste très peur de devenir cannibale. Parce que renouveller une carte d'identité c'est pas la mer à boire. Mais non, en tant que majeure domicilliée chez mes parents j'ai besoin de six documents différents, le tout photocopié. Alors heureusement qu'elle va durer dix ans cette carte, parce que j'ai pas l'intention de passer quatre heures (le temps de ma dernière file d'attente) à attendre qu'un mec tout fier d'être agent de police daigne s'occuper de moi. Les flics m'impressionnent pas plus que ça, j'en ai un en permanence à la maison.

mercredi 3 février 2010

a few things to do soon

_aller admirer Turner au Grand Palais
_manger chez Breakfast in America
_voir Valentine's day avec quelqu'un (au choix B, A, W ou même F)
_m'acheter une robe (me demandez pas pourquoi, c'est mon envie du moment)
_modifier mon inscription à la fac pour garder mon week end de trois jours
_relire Boris Vian (les Vernon Sullivan XD)
_euh et puis quelques martinis tant qu'on y est^^

mardi 2 février 2010

Nostalgie

Pour eux j'ai toujours dix ans, je mange des tartines de nutella. Je prend mon vélo mais je vais pas plus loin que la départementale, parce qu'après c'est dangereux toute seule, mais ça m'empêche pas de me péter le bras juste devant la maison. Ma grand mère vient se baigner avec moi au lac le matin, et l'après midi je vais dire bonjour à mes bibliothécaires préférées. Après le départ de ma copine d'été je deviens la benjamine du village mais je m'en fous, j'ai mes bouquins. Et puis je grandis, je n'écoute plus Brassens sur leur tourne disque mais les Pink Floyd et Deep Purple, j'ai eu le droit d'aller plus loin toute seule à vélo, mais je hantais toujours la bibliothèque. Et puis j'ai vraiment grandis. Je me fais klaxonner parce que je roule comme une malade en jupe, mais j'entends rien parce que le baladeur me suit partout, je mange toujours du nutella et je passe toujours mes après midi étouffantes au milieu des livres. Mais pour eux j'ai toujours dix ans, et c'est peut être pour ça que le silence est de plus en plus présent.