lundi 31 mai 2010

Ils m'disent tous que toi t'es partie dans les bras d'un apocalypse

Mon cerveau en ce moment a décidé de prendre le pas sur tout le reste. Mais ce con au lieu de se concentrer sur Cicéron et Beckett pense à tout autre chose, et pas que les souvenirs agréables. Et comme j'recommence à devenir copine avec les insomnies je l'entends presque me sussurer à l'oreille son avis sur la question. Dans ces moments là, pas d'autre choix que de monter le volume du mp3 au maximum, pour plus entendre ce qu'il pense de tout ça. Parce qu'au fond, même si les trois quarts du temps je me foutrais des baffes de penser ça, d'un coté ça me déplait pas tant que ça. Mais je sais que de l'autre ça me briserait juste le coeur et ptet aussi le sien par la même occasion, alors je crois que j'vais fermer ma gueule...

samedi 29 mai 2010

Life is too important to be taken seriously

C'est pitoyable, ou plutôt je suis pitoyable, la preuve, j'arrive même plus à écrire. Je passe mes journées avec les doigts qui me brûlent et le soir je trouve pas les mots. Ca sonne tellement mieux quand ça reste dans ma tête, que j'ai presque envie d'y laisser tout ce qui me fout le coeur en vrac. Mes neurones ressemblent à une pieuvre parkinsonienne qui se serait emmêlée les tentacules et soufflerait son encre sur mes obscures pensées. Déjà au cours de danse j'étais pas douée pour le grand écart mais là, j'ai plus l'habitude de passer du sourire béat à la crise de larme. Ni d'avoir mes sentiments qui se foutent sur la gueule avec ma censure mentale. De toute façon ça passera, ou pas mais vaudrait mieux que ça passe parce que la vie est suffisament compliquée comme ça. Du coup j'crois que je vais aller dormir avec Saez, parce que lui au moins je peux l'emmener partout et qu'il colle bien avec mon humeur...

dimanche 23 mai 2010

Bien sûr on est blasé de tout, bien sûr on ne s'étonne plus de rien

C'est vrai qu'on se cache vite derrière l'habitude et la généralité. C'est tellement plus facile, puisque tout le monde le fait, alors pourquoi pas nous? Le syndrome du mouton, incapable de sortir du lot, semble persister chez les humains. Et j'suis pas mieux que les autres, ça doit juste être la lucidité qui fout tout en l'air. Parfois, je crois que je paierais cher pour que mon cerveau s'arrête et pour avoir le potentiel emotionnel d'une palourde. Sauf qu'en ce moment j'ai l'impression d'être en permanence sur space mountain, et que les montagnes russes, j'ai toujours détestées. Du coup je fais mon egoiste et je m'intéresse pas à l'extérieur de ma coquille. Je bouille intérieurement mais je bouge pas. Pourquoi, j'en sais trop rien, mais la réponse m'apporterait sans doute beaucoup plus que mes trois mois de psychanalyse...


mardi 18 mai 2010

You wanna bury secrets deep inside

Depuis quelques semaines la grande obsession de mes parents c'est la sécurité sur internet, du coup j'ai droit au couplet à chaque fois que je suis sur mon pc (et vu le temps que j'y passe ça comence à faire beaucoup). Alors facebook, protégé, twitter, protégé, myspace, perdu dans la stratosphère (ou équivalent) mais il reste ce blog. Alors non j'ai pas l'intention de le réduire en miettes (dire des conneries chez les autres c'est bien ,mais chez soi c'est encore mieux), mais ça m'a juste fait changer d'idée. J'étais partie pour vous parler de la nuit et des cauchemars, et puis j'me suis dit qu'elle apprécierait peut être pas, parce qu'après tout, c'est pas de mon inconscient qu'il s'agit (je pourrais vous parler des miens mais on est pas dans Saw ici...). Du coup, vlan, censure intérieure se ramène, et moi j'sais plus de quoi je voulais parler d'autre. Bref en attendant vous verrez, y a un lien supplémentaire à droite, alors comme vous êtes pas connes (le féminin l'emporte si jveux d'abord) vous cliquez sur tornbluejeans. Elle écrit bien, elle écoute de la bonne musique, et elle a de la rage à revendre au cas ou ça vous manque...

dimanche 9 mai 2010

Et la mélancolie, dis moi quand c'est fini.

Y a pas à dire, Saez quand il vous tient, il vous lâche plus. J'vous ferai pas le compte rendu de la soirée avec W. Disney et PP, d'abord parce que ça servirait à rien et ensuite parce que je m'en suis pas encore remise. Ma hanche a survécu, mon esprit beaucoup moins ( la faute à damien et à une autre personne aussi). Parce qu'en fait Saez, apart cracher ses révoltes à la face du monde il fait que parler d'amour. Amour contrarié, amour achevé, amour naissant, amour foudroyant, en l'écoutant j'ai parfois l'impression d'entendre raconter ma vie, mais je suppose que c'est juste l'effet que produit chez moi la bonne musique. Et comme depuis le concert je me suis remise à l'écoute intensive y a trois mots qui reviennent souvent à mes oreilles "j'aurais aimé" et pour le coup ils me parlent vraiment (j'vais pas vous citer la chanson non plus). Tout simplement parce que je sais qu'un jour, tout ça me foutra la trouille et que je préfererai me barrer plutôt que d'avoir à affronter ce que je ne peux pas contrôler. Ce jour là j'aurai tout un tas de belles excuses, mais sûrement aucune de vraie, la véritée, elle sera. Parce que faire en sorte que ça marche, ça demande parfois des efforts et d'oublier un peu son ego aux dimensions lunaires pour écouter ce que l'autre a à dire. Et que c'est tellement plus facile d'anéantir ce qui nous est cher.

mardi 4 mai 2010

Le bonheur ne dépend pas de l'endroit où l'on vit, mais de la personne avec laquelle on est

J'ai l'impression de m'assagir ces derniers temps, et pour le coup, ça me foutrait presque la trouille. J'ai plus envie d'aller en boite, je me suis calmée sur les trois M (martini, milka, marlboro, même si j'ai presque jamais fumé que des dunhills, enfin bref), et je mate même plus les jolies filles dans le bus. Autant vous dire que j'ai un peu l'impression d'avoir loupé un épisode (d'ailleurs ça me rappelle que j'ai pas finis celui de gossip girl, mais là aussi vous vous en foutez). A la place j'ai passé mon week end à bouffer des frites, marcher dans Paris et la regarder dormir, on peut pas encore dire que je devienne raisonnable, mais quand même. J'ai presque un brin de nostalgie pour l'époque, pas si lointaine, où les appartement finissaient invariablement par ressembler à Verdun à chaque lendemain de soirée. J'vous demanderais bien ce qui m'est arrivé, mais j'crois que j'ai juste plus besoin de ça, en tout cas pour le moment...