mercredi 21 juillet 2010

Are we out of sight?

J'ai l'impression de manquer de souffle, comme si quelqu'un m'avait mis un coup de poing dans la poitrine. En plus l'absence d'inspiration de ces jours ci est hallucinante, l'inertie a repris ses droits sur moi. Alors une autre série de citations...
On ne naît pas tous fragiles, dans la plupart des cas la vie se charge bien assez de nous torpiller.
Le vaincu est toujours celui qui agonise, peu importe le camp auquel il appartient.
C'est très joli, la vie. Mais cela a un inconvénient, c'est qu'il faut la vivre.
L'amour c'est comme une cigarette.
L'écriture et l'amour procèdent de la même tension, de la même joie, de la même perdition.

dimanche 18 juillet 2010

Abîmés mais tranquilles

Je me traine de TGV en métro et de bus en RER depuis le début des vacances, je sais pas si j'ai hâte d'être en septembre ou si ça m'angoisse. En attendant, je m'applique à me retourner le cerveau en toute sobriété ce qui n'est pas forcément la meilleure solution (mon alcoolique préférée se trouvant au Liban). A la place j'ingurgite du Saez à haute dose pour changer. J'ai même plus envie d'écrire, en tout cas pas ce soir alors à défaut de m'être noyée dans l'Atlantique, je vais m'enfouir sous ma couette...

lundi 5 juillet 2010

La nuit finit toujours par s'échapper

J'devrais arrêter de me prendre la tête, maintenant que l'année prochaine est tracée. Mais ça me laisse juste plus de temps pour penser au reste et passer la journée avec Alice qui résonne dans ma chambre, sans pouvoir sortir. Alors je passe le temps à naviguer entre le canapé et mon lit, d'un écran à l'autre, pour empêcher mon cerveau de prendre trop de place. J'aimais pas le mois de juin, parce qu'il a foutu la merde dans nos vies et maintenant je vais passer juillet à réparer les dégâts. J'ai jamais eu beaucoup de confiance en moi et maintenant ça approche le niveau zéro. La trouille qui m'a pas quittée depuis mars refait surface et me rappelle que même si tout va bien faut pas se réjouir trop vite. Que ça serait plus simple de procéder direct à l'ablation du coeur au lieu de continuer à se poser des questions. Parce que me planter, à la limite je m'en balance, mais je veux pas qu'on soit deux à tomber. Je m'en fous d'asphyxier, tant qu'elle se noie pas avec moi. Mais j'me vois pas lui dire que je l'aime trop pour prendre le risque de lui faire du mal et ensuite me barrer. J'préférerais encore mentir et qu'elle me haïsse. J'me dis que je suis trop lucide, que je devrais nous faire un peu confiance au lieu de voir l'avenir tout en noir, mais je me connais trop pour ça. J'me dis que je suis pathétique à réagir comme ça, que W. au moins a une raison de se morfondre. Alors je vais continuer à regarder le plafond, en attendant qu'elle rentre. Je peux rien faire de plus de toute façon...