jeudi 26 août 2010

Et on ira en Amérique, dans la cale d'un bateau...dis?

J'aime pas la réalité, du coup je passe mon temps à rêver, j'ai toujours beaucoup rêvé et en ce moment ça atteint des sommets. Cet été exceptionnellement je bosse pas, du coup je m'emmerde *et là j'entends hurler toutes celles qui rêvent d'une semaine au soleil*. Je passe mes journées le nez dans des bouquins et mes nuits à regarder le plafond en faisant une overdose de musique déprimante. J'fais des projets qui vont sûrement pas se réaliser, parce que j'aurai probablement pas le courage d'aller au bout. Faudrait que je me trouve assez rapidement une occupation autre qu'imaginer des histoires, je crois que l'inertie me réussie pas, je finis par devenir méchante (si c'est pas déjà le cas). j'voudrais être en septembre, pour qu'elle revienne, que W aussi se radine, et plus vite que ça, et puis B aussi tant qu'on y est. J'ai pas spécialement envie de changer de ville et de vie, en tout cas, pas pour m'enterrer en Franche Comté, mais j'vois pas trop quoi faire d'autre. Vous me voyez passer un an face au musée de la moutarde à Dijon? Avec ma veine, j'y aurais croisé un de mes anciens camarades de débauche. Qu'on me foute la paix (et des identifiants free wifi si c'est pas trop demander) et je promets d'être sage...ou pas.
Je vous laisse, y a ma tension qui recommence à jouer les yoyo...

samedi 14 août 2010

Mais la lune chante les Beatles, les étoiles sont heureuses

Parfois y a des choses qu'il faut pas me dire, parce que sinon c'est l'arrêt cardiaque assuré. Je préfère garder un tout petit peu de doute et ne pas passer mes nuits à réfléchir aux textos qu'on m'envoie. Mon portable me fait la gueule et affiche une boite de réception pleine à 97% tous les deux jours parce que je veux pas effacer ce qu'elle m'écrit à 1h du matin, ni à un autre moment d'ailleurs. Le problème des vacances c'est que j'ai quasiment rien d'autre à penser qu'à ce qui me rattache à elle. J'me dis que l'an prochain je serai à plus de 300 km de distance et qu'avec le boulot en licence pro, j'aurai plus le temps pour me prendre la tête avec ça. Mais pour le moment j'arrive juste à m'abrutir de séries débiles même pas en VO. J'avais pas pensé qu'elle me manquerait autant...

lundi 9 août 2010

Quand tous les gens sans poésie se meurent

Le soleil m'a tapée sur le système pendant deux semaines et j'ai sans doute perdu quelques neurones dans l'aventure en cumulant avec les mojitos à répétition. J'y ai gagné en revanche de longues heures d'ennui en Provence et des coups de soleil made in Toulouse, de quoi donner envie de retrouver Paris, ma B qui est sur le retour et PP autant droguée à la menthe que moi. J'ai appris à mon coeur à ralentir un peu, pour que ce con ne me claque pas entre les doigts pendant l'hiver et à mon cerveau à se taire, pour me concentrer sur le boulot. Autant dire que l'une et l'autre des leçons ont été plutôt inefficaces puisque couplées avec du Saez à haute dose. Il parait que je devrais arrêter de l'écouter, mais comme la tournée reprend parait-il en octobre, ça vaut pas le coup. Alors tant qu'à tomber dans le traumatisme musical et littéraire (parce qu'il faut pas rêver, j'me suis encore ruinée) autant que ce soit pendant les vacances, avec un peu de chance je pourrais m'en remettre...