mercredi 22 septembre 2010

Like a star, you're shining

Je me lève et j'ai même pas besoin de pilules pour dormir, les cours me lobotomisent suffisamment comme ça. En plus, il fait peut être beau, mais SMLP il fait froid dans l'est, surtout quand on commence à 8h. Heureusement que ma copine Mysa est là. Comme prévu l'UFC, c'est le bordel et mon responsable de licence est trop surbooké pour s'occuper des huit élèves de la promo. Du coup depuis dix jours j'ingurgite des pâtes et des notions plus ou moins obscures sur le livre et la Renaissance. J'attends de rentrer à Paris, parce qu'ils me manquent un peu beaucoup. Et elle, elle me manque encore plus, même si ça fait que deux jours que je l'ai laissée à un arrêt de bus. En attendant, je vais remettre un pull...

dimanche 12 septembre 2010

In every waking moment

Une salle et un horaire, c'est tout ce que je sais de ma rentrée de demain. Je commence à être habituée aux facéties universitaires, mais elles vont finir par bousiller le reste de motivation que je gardais dans un coin pour les jours comme aujourd'hui. Ce matin j'étais dans ses bras, ce soir je serai à plus de 300 km, en tête à tête avec mon lit. Je vais pas me plaindre, c'est pas comme si je changeais de continent, mais j'ai le blues de pré-rentrée faut croire. Et comme j'aurai internet de manière très aléatoire à partir de 17h, je vais aller me venger sur les bouquins et les granolas...Have fun les gens.

dimanche 5 septembre 2010

Dis, où tout ça nous mène?

Longtemps j'ai cru que seuls mes semblables étaient vraiment dans la merde. Parce que nous ne sommes pas et ne seront jamais les Quatre filles du Docteur March, ni les héros de Rio Grande. Aujourd'hui je sais que cette merde nous concerne tous y compris les Quatre filles du Docteur March et les héros de Rio Grande.
Beatriz Preciado
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mercredi 1 septembre 2010

Intégristes et gogo dancers

Y a des nouvelles qu'il faut pas me faire lire le matin, sinon vous êtes assurés de me voir râler pour un moment. Après Kadhafi hier, c'est ça qui m'a rendue malade ce matin. Visiblement, ni l'école, ni la famille, n'a jugé bon de leur enseigner le concept de liberté individuelle. Ce n'est pas forcément une question d'islamisation, puisque Julie n'est pas musulmane. Mais l'idée que ses petits frères lui dictent sa façon de faire, faut pas déconner. Elle aura l'air maligne quand ils lui diront avec qui se marier. "Cette trace de la religion dans la culture banlieue"? Désolée mais j'ai vécu à 20 minutes de Vitry, toujours dans le Val de Marne et la religion ne nous empêchait pas de faire quoi que ce soit. Les filles sortaient avec les mecs, les homos que j'ai connu n'ont jamais eu de problème à l'école et si un mec tapait une nana, elle avait qu'à riposter. Privilégiée? Peut être. Cas exceptionnel? Sûrement pas. L'égalité homme/femme ça se construit pas seulement au Parlement, mais dans la vie. Comme si le machisme était pas déjà suffisamment ambiant, il faut en plus que les filles s'y mettent...