vendredi 1 octobre 2010

the two sides of the bed

J'allais profiter de ce qu'elle dorme à dix centimètres de moi pour vous parler insomnies et rêves bizarres, mais elle s'est réveillée et ça m'a coupée dans mon élan. Au final c'est pas plus mal parce que niveau insomnies je suis loin d'être championne, c'est juste qu'en ce moment mon cerveau s'est remis en marche. Et après avoir vu une blogueuse lâcher son chez elle virtuel de façon à se garder un peu d'anonymat, je me posais la question de la place de l'écrit (et pas seulement sur le net) dans un couple. J'ai toujours beaucoup plus écrit que parlé, ce qui m'a valu de passer pour une trouillarde (encore aujourd'hui 'fin bref...) et de mettre une certaine distance entre ce que j'écris et ce que je dis. J'ai parfois cette impression bizarre que les deux ne cohabitent pas vraiment parce qu'il y a des sujets dont je ne peux tout simplement pas parler, pour des tas de raisons différentes (la trouille étant évidemment la première...). Du coup alors qu'au début je ne me censurais pas vraiment, je pense qu'inconsciemment je m'accorde moins de liberté, d'une parce que je sais qu'elle va me lire et de deux parce que les gens qu'on connait toutes les deux (oui, il arrive que nos portables reçoivent en même temps le même sms, mais on s'en fout et en plus cette parenthèse va encore foutre la merde) ne vont pas rattacher ce que je dis à moi seule, mais aussi à elle. Alors je me demande si je vais continuer, ou pas...Et puis faudrait quand même que j'arrête de faire des rêves à la con, les nuits de cinq heures, ça va pas le faire...

1 commentaire:

  1. Si tu arrête d'écrire, comment je vais avoir des nouvelles de toi, moi qui n'ai jamais entendu le son de ta voix ?

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