vendredi 30 avril 2010

Ma chambre sent l'ananas, mais c'est peut être juste son parfum

Je suis rentrée de la campagne avec des coups de soleil dignes d'un été provencal et le sentiment un peu naif que les gens allaient enfin arrêter de me prendre pour une gamine. On a bien le droit de rêver. N'empêche que ça avait beau être agréable là bas, je préfère mes nuits d'insomniaque parisienne. D'ailleurs j'ferais bien une sieste en attendant qu'elle revienne (mais non je parle pas de la nuit bande d'andouilles) mais douée comme je suis, je serais capable de me réveiller à trois heures du matin et c'est pas vraiment le but recherché. Du coup comme j'ai pas suffisament de neurones réactives pour me mettre au grec, je vais trouver un autre moyen de m'occuper. Et si un d'entre vous pouvait forcer Morphée à bouger ses fesses jusqu'à chez moi ce soir, je suis ok pour une récompense sous forme de cookies...

mercredi 21 avril 2010

Ain't no sunshine when she's gone...

Allez savoir si le printemps a décidé de fondre sur la blogosphère en même temps que sur les grenouilles de St Remy de provence (rapport à leurs croassements incessants), mais en ce moment c'est un peu devenu le pays des bisounours. La palme d'or revenant très certainement à Cass (et comme jsuis gentille, t'as le lien sur la droite). Du coup ça change de l'époque où W. (pour ne citer qu'elle) jouait l'insomniaque et manquait pleurer quand son bus arrivait pas, ça a beau être vachement plus cool, n'empêche que ça fait bizarre. En même temps, c'est pas comme si ça nous empêchait de picoler des tequilas sunrise géantes (n'est ce pas?) en matant rihanna bis. Vous me direz quel rapport avec le titre? C'est pas comme s'il devait y avoir un rapport mais pour le coup oui. Parce que cette aprem, en écoutant Saez j'ai eu un gros bad en me demandant ce que j'étais en train de faire, si je (ou on, c'est selon) fonçais pas juste dans le mur. Ca a peut être duré vingt minutes, et puis en sortant de mon rendez vous j'ai décidé d'arrêter de me prendre la tête, au moins jusqu'à dimanche. Parce qu'à quoi ça sert de plus être trouillarde, si on continue à se poser des questions?

dimanche 18 avril 2010

C'est la liberté du coeur

Pour commencer, la première (ou le premier mais c'est pas comme si y avait 50 mecs qui lisaient ce blog) qui râle parce que je poste encore du Saez, il ira se faire voir chez les grecs. Quoique avec le nuage de cendres made in Islande, il risque d'y aller à pied. Mais passons, je m'égare, vous me pardonnerez, j'ai un peu bu hier soir et j'ai dormi aussi peu (autant dire que même après mon footing, je suis au radar). En plus comme c'est les vacances, j'aurai aucun scrupule à aller glander dans Paris cet aprem. C'est pas vraiment comme si j'avais mieux à penser. Et tant qu'à faire, je préfererais éviter de me retrouver face à mon pc avant ce soir, y a des choses bizarres qui se passent sur facebook...Oui voilà en fait c'est de ça que je voulais vous parler, de ça et de plein d'autres choses qui se passent en ce moment, sauf que j'ai juste vraiment pas le courage. En plus, comme j'ai des parents persuadés qu'internet est super dangereux (même si ça les empêche pas de lire ce que je peux y raconter) et ben je vais leur montrer que j'ai bien retenu la leçon. Du coup je pense que comme d'hab y aura que cinq ou six personnes qui comprendront ce que je raconte...mais c'est sûrement mieux comme ça.

jeudi 15 avril 2010

for Athena's sake

J'aurais presque envie de laisser tomber, là maintenant, tout de suite. Faire mon sac et me barrer de l'autre coté de l'Atlantique sans me retourner. Rien à voir avec des vacances. Ne pas dire au revoir, et tous les laisser avec leurs interrogations sans fin, elle et elle, et puis eux, et eux aussi. Je me suis toujours demandée s'ils auraient réussi à me pardonner, après ce qui est arrivé. Mais au final ils ont préféré fermer les yeux, parce que c'est plus facile et qu'ils n'avaient pas à se remettre en question. Sauf que la seule personne qui devait se remettre en question c'était moi. Au moins comme ça, ils auraient un début de réponse, mais faut pas rêver non plus, ils me prendront pour une égoiste qui en a rien à foutre et c'est tout. Du coup, peut être que finalement j'aurai quelque chose à dire mercredi...

jeudi 8 avril 2010

Eyes open

J'avais envie de vous parler de mon manque affligeant d'auto discipline en ce moment, de la montagne de boulot qui m'attend et autres joyeusetés, mais je doute qu'il y ait un quelconque intérêt à cela. Je pourrais aussi vous parler du trip caribou qui a envahi facebook, mais je crois que la moitié des gens seraient largués. Alors pour avoir un minimum de continuité avec le précédent article (mais si rappelez vous, la recherche du bonheur, bordel faut suivre!) je vais vous parler d'un truc qui en ce moment représente un obstacle majeur, la trouille. J'en vois déjà sourire en coin (non laissez tomber, je citerai personne), mais des fois ce truc vous pourrit la vie. Surtout quand elle est en contradiction totale avec d'autres sentiments. Et pour le coup ca fait quinze jours que les deux se font la guerre sans qu'aucun veuille lâcher. Une certaine lectrice me traitait il y a peu de nunuche, et c'est vrai que l'âge mental chez moi vole pas haut en ce moment (évidemment aussitôt après j'ai tendance à grandir subitement et à le regretter, d'où le fait qu'une autre lectrice m'ai qualifiée de trouillarde), tout ça parce que l'idée de faire le premier par m'a toujours terrifiée. Alors la trouille, obstacle au bonheur? Pas sûr...parce que malgré les insomnies, les questions existentielles comme dirait James Brown, I feel good.

mardi 6 avril 2010

Que pourrait il nous arriver si on cherchait à tout retenir...

Il parait qu'en ce moment j'écris des posts de dépressive et que mes statuts facebook suivent le même chemin, mais c'est pas ma faute si Saez tourne en boucle chez moi (bon y a un peu de Gaëtan Roussel aussi, faut pas déconner). De toute façon, comme le dit si bien W. quand on est heureux, bah on a beaucoup moins de choses à dire, mais si c'est pour finir avec deux neurones qui se battent en duel, alors je crois que je préfère être malheureuse. Après chacun a sa définition d"être heureux", et ici Epicure est roi, alors si le terme d'ataraxie ne vous dit rien go to gogol ;) c'est vrai qu'on en est loin, mais l'important c'est de profiter. De ce qu'on a, de ce qu'on va avoir mais qu'on veut faire patienter un peu parce que c'est encore meilleur, des gens qui nous sont chers, des sourires, des silences.

jeudi 1 avril 2010

Music is what feelings sound like part II

Vous vous souvenez de l'article sur la musique? Non bah c'est pas grave parce qu'à chaque fois que je le relis je le trouve naze. C'est un blocage que j'ai parfois avec l'écriture (et la parole aussi -_-), à savoir qu'aucun mot ne réussit à faire passer ce que je ressens quand j'écoute une musique qui me plait vraiment. Du coup j'ai beau vouer une admiration sans borne à certains auteurs, j'admire encore plus les artistes qui réussissent à concilier musique et texte (la première qui me cite Saez jsais pas ce que je lui fait parce que c'est justement ce que j'ai dans les oreilles). Montesquieu apaisait son chagrin avec de la lecture, moi, la musique ne fait pas que me calmer. Elle me rend triste, euphorique, révoltée, nostalgique, désabusée, romantique, défoncée, mélancolique...